HG/NC Le site académique d'histoire-géographie de Nouvelle-Calédonie

Du complexe culturel Lapita à l’arrivée des Européens

vendredi 10 septembre 2021 par Cynthia DEBIEN VANMAI

THÈME N° 2 – Du complexe culturel Lapita à l’émergence de la civilisation kanak (-1000 à + 1000)
THÈME N° 4 – La civilisation kanak de +1000 à l’arrivée des Européens (1774)

 Le programme :

Thème 2 (4 heures) Du complexe culturel Lapita à l’émergence de la civilisation kanak
(-1000 à + 1000) (4 heures) (AJOUT)

Chapitre 1. Le peuplement austronésien à l’origine de l’histoire du peuplement humain (-1000 à -800).
Ce chapitre vise à montrer comment le peuplement austronésien a conduit à l’installation du complexe culturel Lapita qui marque le début de l’histoire humain de l’archipel calédonien
On peut mettre en avant :

  • Un peuplement ancien ;
  • Un scénario d’itinéraire complexe ;
  • Le complexe culturel Lapita.
    Points de passage et d’ouverture : Le site Lapita et l’étude de la poterie comme marqueur de l’histoire

Chapitre 2. Une transition progressive vers la civilisation kanak (-800 à +1000)
Ce chapitre vise à montrer qu’à partir de -800 s’opère en Nouvelle-Calédonie comme dans tous les archipels de l’Océanie une différenciation culturelle qui conduit à la naissance de la civilisation kanak.
On peut mettre en avant :

  • le processus d’enracinement des populations dans l’archipel
  • la différenciation culturelle régionale (Nord-Sud/îles Loyauté-Grande Terre)
    Points de passage et d’ouverture : La poterie de Plum comme élément de différenciation Nord/Sud

Thème 4 (3 heures) La civilisation kanak de +1000 à l’arrivée des Européens (1774)
(3 heures) (AJOUT)
Ce chapitre vise à montrer comment la civilisation kanak élabore dans ce temps long ses principales caractéristiques.
On peut mettre en avant :

  • Une occupation humaine qui s’intensifie
  • Les traditions agricoles complexes : grandes tarodières, billons d’ignames
  • Une organisation politique et sociale qui se structure autour de réseaux de relations complexes à la veille de l’arrivée des Européens ;
  • Une civilisation kanak ouverte sur les archipels environnants
    Points de passage et d’ouverture : Le cycle de jade, Les migrations polynésiennes entre les XVe et XVIIIe siècles

 Pourquoi enseigner ces thèmes en classe de Seconde ?

Dans le programme de seconde les adaptations de programme retiennent 2 thèmes pour intégrer les héritages pré-européens de la civilisation kanak qui s’est développée en Nouvelle-Calédonie entre +1000 et l’arrivée des Européens en 1774. Nous sommes bien ici dans la « construction d’une réflexion sur le temps » (1) ; le temps long « le temps d’avant » (2) pour saisir la manière dont les sociétés se sont transformées en Nouvelle-Calédonie pour donner naissance à la civilisation kanak. Aucun évènement, aucune rupture majeure ne peut être ici enseignée mais plutôt des mutations lentes qui contribuent à donner naissance aux sociétés kanak. Il s’agit d’enseigner comment ces populations issues du complexe Lapita commun à l’Océanie insulaire choisissent de se fixer dans l’archipel et d’y développer des pratiques culturelles et sociales propres, tout en étant influencées par leurs relations avec les archipels proches.

L’étude des deux thèmes adaptés permet aussi d’amener l’élève à développer une réflexion sur les sources. Ici l’apport essentiel à la connaissance des processus historiques sont les vestiges matériels et en particulier les poteries, considérées par les archéologues comme des marqueurs de l’histoire. Néanmoins ils peuvent être rapprochés ou confrontés à d’autres sources, celles des contes et des légendes, qui permettent d’étudier comment les Kanak ont conçu et se sont appropriés leur propre Histoire avant les hypothèses scientifiques. Tandis que d’autres sciences telles que la linguistique ou la génétique peuvent être aussi convoquées pour étayer certains processus historiques.

Avec les deux thèmes portant sur l’histoire pré-européenne, il s’agit aussi d’initier au raisonnement historique : « l’élève apprend à [...] évaluer un contexte humain, temporel ou spatial [...] » (1), à comprendre les choix, les pistes empruntées par les populations. Ceux et celles qui les ont conduits à procéder à la découverte des archipels de l’Océanie (autour de -1000) et à leur implantation en Nouvelle-Calédonie. Ceux et celles qui ont engagé les premières populations à la diversification culturelle et à s’enraciner (fin du premier millénaire), puis à intensifier leur mode de production agricole (à partir de + 1000).

Alors que la Nouvelle-Calédonie est un pays multiculturel en quête identitaire, il s’agit avec ces questions sur l’origine et l’évolution de la civilisation kanak, de dépasser la seule expression affective qui prévaut. Les savoirs scientifiques acquis et les compétences intellectuelles travaillées par l’élève calédonien facilitent « [...] la prise de conscience de son appartenance à l’histoire de la nation, de l’Europe et du monde [...] » (1) dans la mesure où il possède dorénavant des outils universels, en plus de ses propres pratiques culturelles familiale ou clanique pour exprimer, véhiculer et transmettre l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. Il peut aussi mieux la rapprocher et la confronter avec les autres contextes humains régionaux ou mondiaux. Enfin ces repères historiques alimentent la « [...] formation civique de l’élève [...] » et contribuent « [...] au développement de sa responsabilité [...] » (1) ; qu’il investit dans la préservation du patrimoine historique par exemple, dans les valeurs de tolérance et de partage grâce au nouveau regard porté sur le passé, dans l’intégration et la valorisation des différentes cultures constitutives du pays.

(1) Citations des programmes officiels adaptés, site académique : https://histoire-geo.ac-noumea.nc/
(2) Sand C., « Le temps d’avant », la préhistoire de la Nouvelle-Calédonie, contribution à l’étude des modalités d’adaptation et d’évolution des sociétés océaniennes dans un archipel du sud de la Mélanésie, Paris, L’Harmattan, 1995, 356 pages.

 Quelle est la place du thème dans la scolarité ?

  • Cycle 3 classe de Sixième. Thème 1 - La longue histoire de l’humanité et des migrations : Le peuplement du Pacifique. À partir de planisphères et de cartes, on localise l’aire géographique des migrations océaniennes. On situe dans le temps les étapes de ces migrations et on découvre dans quelles conditions techniques et matérielles elles se sont déroulées.
  • Cycle 4 classe de Cinquième : Thème 3 La civilisation kanak pré-européenne. En abordant la conquête des terres, on envisage, une nouvelle fois après l’étude du néolithique en 6e, le lien entre êtres humains et environnement. Une étude permettant de comprendre tous les aspects de la civilisation kanak traditionnelle est mise en oeuvre. Elle porte sur les principaux éléments constitutifs de cette civilisation c’est-à-dire la vie économique et matérielle, l’organisation politique et sociale (la chefferie, les clans, la famille et la parenté), les mythes et les croyances.
  • Alors que le collège a retenu, en Sixième, de traiter l’échelle régionale des migrations et du premier peuplement de l’Océanie, au lycée, en classe de Seconde, on ne retient que l’échelle locale. Cela permet de questionner les souvenirs, les prérequis du collège, pour approfondir la question du peuplement Lapita avec un travail sur les sources de l’histoire.
  • En classe de cinquième, le programme est essentiellement accès sur les fondements de la civilisation kanak traditionnelle. Il ne s’agit pas de se répéter au lycée alors que les élèves ont déjà droit à des heures consacrées aux fondamentaux de la culture kanak. Les Thèmes 2 et 4 de la classe de seconde questionnent les processus historiques du peuplement pré-européen de la Nouvelle-Calédonie. Il s’agit d’expliquer les mutations profondes choi-sies par les sociétés humaines, sur un temps long, près de 3000 ans. Cela suppose de s’appuyer sur une bonne maîtrise de la chronologie qui fait consensus en Nouvelle-Calédonie dans les derniers travaux scientifiques, en particulier ceux des archéologues.

 Mise au point scientifique : quels sont les points forts du thème pour l’enseignant ?

Quand les premiers Européens découvrent la Nouvelle-Calédonie en 1774, des sociétés humaines, habitent et trans-forment l’archipel depuis près de 3000 ans. Quel processus historique a conduit à l’émergence de la civilisation kanak ?

Aux origines du peuplement humain de la Nouvelle-Calédonie, l’installation Lapita (-1000/-800)

Les Austronésiens de culture Lapita atteignent la Nouvelle-Calédonie en pirogue depuis l’archipel Bismarck vers -1000 avant Jésus-Christ. C’est aussi l’époque durant laquelle des vagues successives d’Hommes se répandent rapidement, en 200 ou 300 ans, d’île en île, jusqu’à Fidji, Tonga et Samoa, Wallis et Futuna, dans le but de coloniser ces territoires. Le marqueur de cette histoire est la poterie Lapita, du nom d’un site archéologique près de Koné dans le Nord-Ouest, où elle est découverte au début du XXe. Les archéologues la retrouvent dans la majorité de l’Océanie occidentale, avec des datations très proches. Ces groupes humains forment le complexe culturel Lapita. Ils ont des caractéristiques culturelles proches : langues austronésiennes, traditions céramiques (Lapita et poteries utilitaires), maîtrise de la navigation, tradition horticole.
En Nouvelle-Calédonie, les groupes humains occupent d’abord des sites spécifiquement choisis sur le littoral (point de passage et d’ouverture : Le site Lapita et l’étude de la poterie comme marqueur de l’histoire). Ils poursuivent pendant quelques siècles (200 à 300 ans) leurs traditions, maintiennent des liens avec les autres communautés dispersées dans la région. Des indices matériels le prouvent, tels que des fragments de poterie Lapita ou d’obsidienne retrouvés à Vatcha provenant de l’archipel Bismarck, ou des fragments de nickel aux îles Loyauté, ou des décors semblables de poterie aux îles Salomon, au Vanuatu et en Nouvelle-Calédonie. Le mode de vie des premiers habitants est tourné vers la mer qui fournit les principales ressources alimentaires ; auxquelles s’ajoutent les produits de la chasse et de la cueillette et de l’agriculture sur brûlis des plantes rustiques emmenées sur les pirogues (ignames, taros, bananiers...).

Une longue phase de transition dessine les premiers contours de la civilisation kanak (800 avant JC/ +1000 ap JC )

La période de première installation Lapita ne dure que 200 à 300 ans. Après -800/-700 les circuits d’échange se réduisent. Depuis la Nouvelle-Calédonie ils sont maintenus avec les groupes installés au sud du Vanuatu mais pas avec les archipels plus éloignés, c’est une des raisons pour laquelle La poterie Lapita n’est plus produite ni échangée par la suite, remplacée progressivement par des céramiques locales qui se diversifient tant par leur forme que par décors. Le modèle Puen par exemple n’est fabriqué que dans le Sud à partir de -500, il évolue bientôt vers une nouvelle tradition unique dans le Pacifique « la tradition de Plum » au début du premier millénaire après J.-C. (points de passage et d’ouverture : La poterie de Plum comme élément de différenciation Nord/Sud) les archéologues y voient un signe indiscutable de diversification culturelle nord/sud.
En Nouvelle-Calédonie comme dans les autres archipels peuplés par les Austronésiens, les groupes humains délaissent les longs voyages maritimes ; en complément des occupations de bord de mer les groupes s’installent dans les vallées où les horticulteurs s’adonnent essentiellement à la culture sur brûlis. Les indices matériels de cette évolution sont étudiés comme dans la haute vallée de la Tiwaka, à plus de 15 km de la côte où des traces de brûlis sont datées de -800 /-600 dans. Á la fin du premier millénaire d’occupation, vers 200 après J.-C., tout l’archipel est occupé. Les premiers groupes humains modifient l’environnement durant le premier millénaire d’installation, des espèces animales disparaissent : les os de l’oiseau coureur Sylviornis, d’une tortue à cornes et d’un crocodile terrestre par exemple sont retrouvés par les archéologues sur les sites. Le feu modifie profondément les paysages : l’éboulement des pentes fragilisées par la disparition des forêts élargit les vallées et les plaines et crée des presqu’îles (celle de Kubini à Touaourou par exemple). Les habitants gagnent de nouvelles terres à culture.
Par contre dans les îles Loyauté, où l’espace cultivable est plus réduit, les premiers signes de tension appa-raissent, liés à une pression démographique sur le foncier. Les vestiges archéologiques des structures monumentales de Hnakudotit, datées d’environ 250 ans après J.-C., témoignent de la nécessité de mettre des populations en sécurité lors de conflits et de la volonté d’affirmer un pouvoir politique face à d’autres groupes. Sur la Grande-Terre, les pétroglyphes sont aussi des signes de tensions ; certains sont utilisés pour délimiter les propriétés fon-cières dans des régions où l’augmentation de la population et l’appauvrissement des sols dû aux excès de la pra-tique du brûlis réduisent la disponibilité des terres arables. Vers +1000 il est temps pour les groupes humains soumis à de nouveaux défis de rentrer dans une nouvelle ère.

Intensification agricole et enracinement, naissance de la civilisation kanak
(+1000-1774)

Deux mille ans après l’arrivée des premiers groupes austronésiens, une lente transition conduit à la naissance de la civilisation kanak. Celle-ci se présente sous plusieurs caractéristiques.
Les habitants choisissent à cette époque d’adopter de nouvelles techniques agricoles, expérimentées à petite échelle au cours des siècles précédents, pour répondre au défi alimentaire posé par l’augmentation de la population. L’agriculture permanente et intensive se développe sous plusieurs formes. Les tarodières en terrasses encore visibles sur les pentes des collines et des montagnes témoignent de ces progrès agricoles. Elles nécessitent un système d’irrigation performant et de terrassement ingénieux, mais aussi d’amendement des sols. La culture sèche de l’igname sur les structures en billon horticole surélevé participe aussi à l’intensification agricole.
L’habitat est progressivement regroupé en villages et hameaux. Ils se fixent, certains sont très peuplés. Les archéologues ont retrouvé des exemples de hameaux avec en moyenne plus de 50 cases sur le même site. La structure en allée est souvent observée, mais d’autres plans existent, adaptés aux terroirs. Les Kanak préfèrent souvent installer leurs cases sur les promontoires ce qui permet de mieux surveiller les environs et profiter des alizés.
Sur leur terroir des sociétés paysannes complexes se structurent en clans et sous-clans ; des chefferies fortes peuvent apparaître et centraliser pour un temps le pouvoir, mais rien n’est jamais figé, la distribution des pouvoirs évolue au grès des alliances claniques et des guerres, mais aussi de l’arrivée de nouvelles populations, polynésiennes entre le XVe et le XVIIIe siècle (points de passage et d’ouverture : les migrations polynésiennes aux XVe-XVIIIe siècles) ou du groupe des Xetriwaan dont l’origine est imprécise.
Les traditions cultuelles s’adaptent au nouveau contexte et poursuivent leur diversification. Les vestiges archéologiques permettent de les étudier. De nouvelles traditions céramiques se développent dans le sud ; la poterie Néra remplace la poterie Plum. La diversification culturelle Nord/Sud se poursuit ; puisque c’est la poterie d’Oundjo qui est fabriquée dans le Nord de la Grande-Terre. D’autres traditions culturelles sont identifiées par les archéologues et les anthropologues, parmi lesquelles la poursuite de la place dévolue aux ancêtres, les sépultures et les rites qui l’accompagnent. Le site des momies de Fatanaoué à Témala reste un des vestiges les plus connus des scientifiques. Les pratiques culturelles sont aussi à l’origine d’échanges à l’échelle de tout l’archipel, « le cycle de Jade » relaté par la tradition orale en est l’illustration (point de passage et d’ouverture). Enfin les vestiges les plus connus de cette période sont les sculptures sur bois (chambranles, flèches faîtières, poteaux sculptés).

Les études scientifiques tendent à montrer qu’en Nouvelle-Calédonie les sociétés humaines austronésiennes, qui ont évolué au cours du temps jusqu’à créer les traditions kanak, se sont perpétuées pendant près de 3000 ans grâce à leur capacité d’adaptation et d’innovation. Elles font résolument le choix de la souplesse de leurs structures pour surmonter leurs limites et affronter les nouveaux défis. Auront-elles les mêmes dispositions dans la nouvelle phase qu’ouvrent les contacts avec les Européens et la colonisation française ?

 Comment mettre en oeuvre le thème dans la classe ?

2 thèmes, une seule séquence dans une démarche chronologique
Dans la programmation annuelle on peut suggérer de traiter les deux thèmes l’un après l’autre dans une même séquence, afin de mieux rendre compte du processus historique et notamment des mutations. La démarche la plus pertinente est chronologique : c’est celle qui est la plus simple pour les élèves et qui permet de mieux fixer les repères de la question.

La période Lapita (-1000/-800) 1h. C’est la période la plus courte mais deux heures pour la traiter ne sont pas de trop. Les élèves peuvent réinvestir leur culture commune sur la période. Elle peut aboutir à une carte. Le point de passage et d’ouverture sur le site de Foué débute la séance, il sera utilement envisagé dans une démarche inductive. Celle-ci insistera sur les sources archéologiques.
La période de transition (-800/+1000) en 1 heure. Elle n’est pas connue des élèves, c’est l’apport nouveau du lycée ; avec au coeur de la question la notion de transition (enracinements, diversifications, transformations). Ici la parole du professeur sera prédominante, avec des documents en illustration.
La dernière période (de +1000 à 1774) en 2 heures. Elle est connue des élèves, c’est aussi l’occasion de questionner leur prérequis de collège et de l’enseignement des « fondamentaux de la culture kanak ». C’est aussi une séance que les enseignants peuvent construire avec leur collègue d’EFCK, à moins que le professeur d’histoire se charge aussi de cet enseignement. Pour autant il ne s’agit pas seulement de construire un cours sur les caractéristiques civilisationnelles, au risque de se répéter, il faut insister sur le fait que nous sommes alors parvenus au terme d’un processus long de 3000 ans, passant de la préhistoire calédonienne à l’histoire traditionnelle kanak ancienne qui prend fin en 1774, alors que les sociétés kanak sont à partir de cette date confrontées à une nouvelle rupture imposée cette fois-ci par l’extérieur.

 Pistes bibliographiques

Des références les plus simples et synthétiques aux plus complètes et complexes

Histoire du premier peuplement

  • Bonvallot J., Gay J-Ch, Habert E. (coord), Atlas de la Nouvelle-Calédonie, Marseille-Nouméa, IRD-Congrès de la Nouvelle-Calédonie, 2012, 212 pages
  • Sand C. Bolé J., Ouetcho A., Traces, 3000 ans de patrimoine archéologique calédonien, Nouméa, Département d’Archéologie, Service Territorial des Musées et du Patrimoine, « Les cahiers de l’archéologie n°8 », 1998, 58 pages
  • Sand C., « Le temps d’avant », la préhistoire de la Nouvelle-Calédonie, contribution à l’étude des modalités d’adaptation et d’évolution des sociétés océaniennes dans un archipel du sud de la Mélanésie, Paris, L’Harmattan, 1995, 356 pages.
  • Sand C., Bolé J., Ouetcho A., Baret D., Parcours archéologique. Deux décennies de recherches du Département Archéologie de Nouvelle-Calédonie (1991-2007), Nouméa, Département d’Archéologie, Service Territorial des Musées et du Patrimoine, « Les cahiers de l’archéologie n°17 », 2008, 278 pages

Les références ethnologiques

  • Guiart J., La chefferie en Mélanésie du Sud, Paris, Institut d’ethnologie, Musée de l’Homme, 1963, 688 pages
  • Guiart J., Clans autochtones, situation pré-coloniale (planche 8, I et II), Atlas de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances, ORSTOM, 1981.

titre documents joints

Du complexe culturel Lapita à l’arrivée des Européens

10 septembre 2021
info document : PDF
616.5 ko

Document d’accompagnement des programmes adaptés d’histoire de Seconde (Thèmes 2 et 4).


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