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Les civilisations océaniennes traditionnelles

mardi 9 avril 2013 par Nathalie BARBANÇON

Activité 3 : L’Océanie, les trois grandes aires culturelles

Démarche : Les élèves complètent la carte des trois aires culturelles de l’Océanie. On peut à l’oral préciser que le découpage de l’Océanie en trois aires culturelles, est aujourd’hui remis en cause. Les concepts d’Océanie proche et d’Océanie éloignée lui sont désormais préférés.

1° Entourez sur la carte trois grandes aires culturelles de l’Océanie.

2° Construisez la légende et trouvez un titre à la carte.

 Séance 2 : Les Polynésiens, des peuples de la mer

Démarche : Cette séance est centrée sur l’étude des sociétés polynésiennes à partir d’un travail réalisable en salle informatique. Les élèves complètent une fiche d’activités à partir de l’exposition virtuelle « Va’a, la pirogue polynésienne » proposée par le site du Quai du Branly. Pour approfondir les activités proposées, un dossier pédagogique réalisé par le musée de Tahiti et des îles Te Fare Mahana est téléchargeable sur le site. Cette séance permet également d’aborder l’organisation de la société polynésienne traditionnelle ainsi que les croyances.

Étape 1 : Va’a, vaka, waka, wa’a

1° Compléter la légende de la pirogue (voir fiche élève).
2° Les quatre types de pirogues traditionnelles et leurs rôles :

Étape 2. Réveillons l’herminette

Étape 3. Naviguons !

À l’issue de cette étape, il est possible d’aborder l’organisation des sociétés polynésiennes : l’initiation aux techniques de navigation par le jeu faisant partie d’un rite d’initiation réservé aux jeunes chefs.

Étape 4. Le Va’a dans les croyances polynésiennes

Démarche : Les textes proposés sont extraits du dossier pédagogique de l’exposition virtuelle du site. Ils permettent d’aborder les croyances polynésiennes et d’effectuer un travail sur l’organisation et les fonctions des marae (voir documents supplémentaires)

Le Va’a : un objet sacré :

Aux îles de la Société, les pirogues sacrées ou va’a ra’a étaient fabriquées sur les marae à partir du bois des arbres qui poussaient à l’intérieur des enceintes sacrées et n’étaient utilisées que pour le transport des to’o (réceptacles des divinités) ou des pierres de marae destinées à la fondation de nouveaux lieux de culte. Ces va’a ra’a devenaient dès lors des marae flottants et on les convoyait sur terre en les faisant glisser sur des corps d’hommes sacrifiés pour l’occasion. L’océan lui-même était considéré comme le plus grand et le plus sacré des marae.

Le Va’a : un objet de passage dans l’au-delà :

Le va’a accompagnait le Polynésien lors de son dernier voyage... celui dans l’au-delà.
Ainsi, aux Îles Marquises, des pirogues étaient disposées à côté des corps de défunts prestigieux (chefs, prêtres et guerriers) ayant un mana (pouvoir social, physique et/ou spirituel) important.
En Nouvelle-Zélande, les ossements des défunts étaient déposés dans une extrémité de leur propre pirogue ou encore à côté de modèles réduits de pirogues, et ce afin de les aider à trouver le chemin de la terre mythique des origines, Havaikï.
À Hawaï, des morceaux de pirogues étaient fréquemment déposés dans une grotte avec les ossements de son propriétaire.
À Pukapuka aux îles Cook, le corps du défunt pouvait être enveloppé dans la voile de sa pirogue.

Qu’il faille par conséquent se nourrir, se déplacer, faire alliance, étendre son pouvoir, guerroyer, se défendre, invoquer une divinité ou passer d’un Monde à l’autre, les Hommes ne quittent jamais leur va’a, sur terre comme sur mer.

Documents supplémentaires :

Le marae, lieu de culte
Source : site Historiens-Géographes de Polynésie

 Ressources

Bibliographie :

  • Sous la direction de Anne Lavondès, Encyclopédie de la Polynésie, Vol 5 « La vie quotidienne dans la Polynésie d’autrefois ».
  • Christophe Sand, Patrick Kirch “Lapita was name of village at this site”. L’expédition archéologique d’Edward W. Gifford et Richard Shutler Jr. en Nouvelle-Calédonie au cours de l’année 1952. Les Cahiers de l’Archéologie en Nouvelle-Calédonie 13 ; 2002.
  • Christophe Sand, Jacques Bolé, André Ouetcho, David Baret, Parcours Archéologique de Nouvelle-Calédonie (1991-2007), 2008.
  • F. Argounes, S.Mohamed-Gaillard, L. Vacher, Atlas de l’Océanie. Autrement, 2011.
  • Jacques Bonvallot, Jean-Christophe Gay, Elisabeth Habert, collectif IRD, Atlas de Nouvelle-Calédonie. IRD, 2013.
  • Ouvrage collectif, Histoire, Cycle 3 Nouvelle-Calédonie. CDP Nouvelle-Calédonie, 2007.

Sitographie :


titre documents joints

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Fiche professeur


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Fiche élève 1


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Fiche élève 2


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