Le Groupement du Service Militaire Adapté en Nouvelle-Calédonie

Troisieme Defense

Mis à jour le lundi 17 mars 2025

Fil conducteur : en quoi le GSMA est-il un acteur important de la sécurité collective et du maintien de la paix en Nouvelle-Calédonie ?

FICHE ELEVE

Cette unité militaire un peu particulière se distingue par :

son aide apportée à la population locale lors de catastrophes naturelles, feux de brousse, la construction d’équipements …

Documents utilisés :

  • Photographies extraites du Cagou du Nord, brochure du GSMA (page 3)
  • Ajout éventuel d’un article des Nouvelles calédoniennes sur des réparations faites sur des édifices publics, religieux, …

sa participation à des missions menées à l’extérieur de la Nouvelle-Calédonie : par exemple, rénovation d’une bibliothèque au Vanuatu.

Documents utilisés :

  • article du Cagou du Nord, brochure du GSMA (page 2)
  • Ajout éventuel d’un article des Nouvelles calédoniennes

son rôle relatif au maintien de la paix intérieure.

Les cadres du régiment prennent à coeur de se conformer à leur devise (« La réussite par le travail et l’effort »). En plus de rappeler à des jeunes parfois précocement déscolarisés les règles de vie en collectivité, les formateurs les préparent à une meilleure insertion professionnelle. En outre, le brassage de personnes de cultures différentes, d’origines géographiques variées contribue à une plus grande cohésion sociale. Le choix de l’implantation du GSMA en province Nord, en 1986, n’a pas été anodin. Il était une illustration du rééquilibrage.

Documents utilisés :

  • article du 26 juin 2011 des Nouvelles calédoniennes, « Le SMA, c’est choc ! »
  • article du 5 août 2011 des Nouvelles calédoniennes « Le SMA s’attaque à l’illettrisme ».

Le GSMA s’attaque à l’illettrisme

Le groupement du service militaire adapté vient de se doter d’une nouvelle arme pour lutter contre l’illettrisme : la filière découverte professionnelle. Elle accueillera des stagiaires en grande difficulté scolaire afin de les remettre à niveau.

La filière découverte professionnelle compte actuellement sept volontaires stagiaires. Elle devrait, en 2012, en accueillir une vingtaine.
Sept stagiaires ont intégré depuis le mois de juin la filière découverte professionnelle du GSMA. Ils seront onze prochainement. En 2012, cette filière accueillera une vingtaine d’éléments. La durée de leur séjour est de dix mois.

« On a décelé chez certains candidats des difficultés de compréhension et d’expression écrite ou orale. Nous les avons alors dirigés sur la filière découverte professionnelle », explique le capitaine Cassan, commandant la première compagnie de formation. Quatre techniciens volontaires, le caporal-chef Aurélie Paidjan, le caporal Jocelyne Toni et les premières classes Slayde Cagou et Kelly Teimboanou ont intégré la filière placée sous la responsabilité de l’adjudant Tanji.

Motivation.

Ils avaient suivi, en décembre, une formation spécifique placée sous la houlette de Catherine Tabaraud, chargée de mission pour l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANCLI). « Nous avons testé les méthodes préconisées dans la lutte contre l’illettrisme auprès de certains jeunes et ç’a porté ses fruits. Depuis que les jeunes de la promotion ont débuté les cours, on note chez eux une vraie motivation, alors qu’un jour ou l’autre les bancs de l’école ne leur ont pas plu », constate le capitaine Cassan. Chaque jour, les volontaires planchent sur l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, de la grammaire, le repérage dans le temps et dans l’espace, les mathématiques, la capacité à raisonner… et ils sont soumis à des tests.

Confiance.

« On se rapproche du rythme scolaire, mais la grosse différence, c’est leur suivi personnalisé. Nous avons un rapport plus favorable qu’en milieu scolaire. Nous sommes également là pour les aider à trouver leur voie professionnelle. C’est pour cette raison qu’ils passent au moins une journée en immersion dans les autres sections », ajoute l’officier.
De son côté, le caporal-chef Paidjan souligne : « Nous les mettons dans une situation de confiance. Les cours de formation que nous avons suivis nous permettent de mieux cerner les difficultés de chacun et de travailler à sa remise à niveau. »

L’objectif de cette filière est, à terme, d’emmener les stagiaires à l’examen du CFG (certificat de formation générale) et à celui du permis de conduire.

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Son efficacité, doublement perceptible.

1 - L’augmentation de la capacité d’accueil du régiment (« Opération SMA 600 ») s’expliquant par des taux de réussite importants aux différentes formations. Il est possible de rappeler ici que des coutumiers – attristés de constater l’extinction de certaines valeurs au sein même de leur tribu – sont nostalgiques de l’époque du service militaire.

Documents utilisés :

  • article du 10 juin 2011 des Nouvelles calédoniennes.

« Ce qui me frappe, c’est la motivation des stagiaires »
Le haussaire, Albert Dupuy, a visité pour la première fois, jeudi, le Groupement du service militaire adapté. L’occasion de faire le point sur cette structure et notamment le projet de développement du programme de formation SMA 600.

Les Nouvelles calédoniennes : Dans quel cadre s’inscrit votre visite ?

Albert Dupuy : C’est une prise de contact avec un élément important du dispositif que l’État a mis en place et qui a une double vocation : accompagner le rééquilibrage et participer à la formation des jeunes Calédoniens, dans un contexte où le SMA va monter en puissance de façon considérable.

Quel premier bilan tirez-vous ?

Ce qui frappe, c’est l’éventail des formations, extrêmement varié et conçu en fonction des attentes du milieu économique calédonien. Ce qui frappe aussi, c’est la motivation des stagiaires et le fort taux de stagiaires féminines. Mais aussi les conséquences de la montée en puissance, l’effectif des stagiaires passant du simple au double. Cela veut dire mettre les infrastructures à niveau, entraînant un investissement financier considérable. On parle de près de 12 millions d’euros (1,4 milliard, NDLR) pour commencer avec une participation du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, ce qui illustre bien le partenariat entre l’État et les institutions.

Quel est l’impact du plan SMA 600 sur la jeunesse calédonienne ?

Il y a un gros effort à poursuivre et à amplifier sur le recrutement. Le taux de recrutement, à l’issue des périodes de formation au GSMA et ensuite dans les structures de formation professionnelle, est assez exceptionnel, puisque ceux qui suivent la formation sérieusement sont quasiment sûrs d’avoir un emploi au bout. Les taux de réussite sont tout à fait remarquables. A partir du moment où on double la capacité, on peut penser que l’on aura un doublement des sorties favorables pour les jeunes qui suivront les formations.

Le chiffre. 524 : C’est le nombre de places qu’offrira annuellement le groupement à l’horizon 2014, dans le cadre du programme de développement GSMA 600.

  • article de Horizon Sud, n°12, « Le GSMA monte en puissance ».

2- Son caractère international ultra-marin (l’existence d’unités similaires aux Antilles, à la Réunion, en Guyane…).

Le lieutenant-colonel Hotier a révélé que, jeune officier, il avait participé à une mission à Beja, en Tunisie, proche de celle dévolue aux cadres actuels de l’unité néo-calédonienne. On s’aperçoit ainsi que des États étrangers ont manifesté leur intérêt pour le savoir-faire de militaires français dans ce domaine, comme le Vanuatu.

Documents utilisés :

  • Les images des soldats néo-calédoniens défilant sur les Champs Elysées, du haka des Océaniens … ont peut-être été vues par les élèves. Elles peuvent par conséquent susciter leur réaction.
  • La carte de Terre Information Magazine de mai 2011 illustrant l’article « Les 50 ans du SMA, apprendre à réussir ».

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FICHE PROFESSEUR

Fil conducteur : en quoi le GSMA est-il un acteur important de la sécurité collective et du maintien de la paix en Nouvelle-Calédonie ?

Cette unité militaire un peu particulière se distingue par :

  • Son aide apportée à la population locale : lors de catastrophes naturelles, de feux de brousse, de la construction d’équipements …

Documents utilisés : photographies de la page 3 du Cagou du Nord, article des Nouvelles calédoniennes (construction de l’église d’Arama par exemple).

  • Sa participation à des missions menées à l’extérieur du territoire : rénovation d’une bibliothèque au Vanuatu.

Documents utilisés : photographie de la page 2 du Cagou du Nord, articles éventuels des Nouvelles.

  • Son rôle relatif au maintien de la paix intérieure.

Les cadres du régiment prennent à coeur de se conformer à leur devise (La réussite par le travail et l’effort). En plus de rappeler à des jeunes parfois précocement déscolarisés les règles de vie en collectivité, les formateurs les préparent à une meilleure insertion professionnelle. En outre, le brassage de personnes de cultures différentes, d’origines géographiques variées contribue à une plus grande cohésion sociale. Le choix de l’implantation du GSMA en Province Nord, en 1986, n’a pas été anodin. Il était une illustration du rééquilibrage.

Documents utilisés : article du 26 juin 2011 des Nouvelles calédoniennes, « Le SMA, c’est choc ! » ou « Le SMA s’attaque à l’illettrisme » du 5 août 2011.

  • Son efficacité, doublement perceptible.

1 - L’augmentation de la capacité d’accueil du régiment (« Opération SMA 600 ») s’expliquant par des taux de réussite importants aux différentes formations. Il est possible de rappeler ici que des coutumiers – attristés de constater l’extinction de certaines valeurs au sein même de leur tribu –sont nostalgiques de l’époque du service militaire.

Documents utilisés : article du 19 juin 2011 des Nouvelles et celui tiré du n° 12 de Horizon Sud « Le GSMA monte en puissance ».

2 - Son caractère international ultra-marin (l’existence d’unités similaires aux Antilles, à la Réunion, en Guyane…).

Le lieutenant-colonel Hotier a révélé que, jeune officier, il avait participé à une mission à Beja, en Tunisie, proche de celle dévolue aux cadres actuels de l’unité calédonienne. On s’aperçoit ainsi que des États étrangers ont manifesté leur intérêt pour le savoir-faire de militaires français dans ce domaine, comme le Vanuatu.

Documents utilisés : les images des soldats calédoniens défilant sur les Champs Elysées, du haka des Océaniens … ont peut-être été vues par les élèves. Elles peuvent par conséquent susciter leur réaction. La carte de Terre Information Magazine de mai 2011 illustrant l’article « Les 50 ans du SMA, apprendre à réussir ».

QUESTIONS SUR LES DOCUMENTS

Document 1 : photographies du Cagou du Nord

1) Décrivez les trois photographies (paysage, personnages)

2) Qui sont ces hommes, que font-ils ?
Remarque : ces hommes en uniforme écoutent, reçoivent des ordres … d’un pompier. Ce sont des militaires qui interviennent de façon ponctuelle dans le pays, en aidant, en sauvant (mission de protection).
Document 2 : une bibliothèque pour le Vanuatu

3) Résumez le contenu de cet article du Cagou du Nord en répondant aux questions : qui, quoi, quand, où ?

4) Expliquez l’expression « chantier d’application ».

5) Dans quelle mesure le chantier dont il est question ici est-il différent de ce qui se fait habituellement ?
Remarque : leurs actions peuvent s’inscrire dans une période plus longue, à l’extérieur (mission de bâtisseurs).

Document 3 : article du 26/VI/2011 des Nouvelles Calédoniennes

6) Déterminez l’effectif actuel, futur du GSMA.

7) Quelle est la durée de la formation dispensée ?

8) Qu’est-ce que le projet SMA 600, qu’apporte-t-il de nouveau ?

9) En une phrase, expliquez la mission du GSMA.
Remarque : former, intégrer sont des objectifs manifestes de l’unité.
Document 4 : article du 10/VI/2011 (à partir de la question « quel premier bilan tirez-vous ? »)

10) Relevez trois raisons qui montrent que SMA 600 est un projet important.

11) Qu’est-ce qui justifie l’augmentation de la capacité d’accueil ?
Le thème étant le SMA en Nouvelle Calédonie, on peut considérer que la carte tirée de Terre Information Magazine de mai 2011 est hors sujet, dans la mesure où elle déborde des limites spatiales posées. Cependant, ce document qui souligne l’efficacité de ce type de structure peut servir de conclusion.

12) En utilisant les expressions suivantes rédigez une trace écrite sur le GSMA : s’insérer, taux d’insertion, GSMA, de 18 à 25 ans, chantiers d’application, sécurité collective, l’État et le territoire, FANC, projet SMA 600, 6 à 12 mois.

TRACE ECRITE

Le GSMA est une unité originale des FANC. Pendant 6 à 12 mois, de jeunes Calédoniens âgés de 18 à 25 ans, en plus de l’instruction militaire traditionnelle, y reçoivent une formation professionnelle qui leur permettra de s’insérer dans le monde du travail après leur passage sous les drapeaux. Sollicités de façon ponctuelle, lors des catastrophes naturelles par exemple, ils participent à la restauration/construction d’équipements dans le cadre de chantiers d’application.
Devant le remarquable taux d’insertion de ces diplômés en maçonnerie, sylviculture, restauration etc. après leur passage à Koné ou à Koumac, l’État et le Territoire ont initié le projet SMA 600. En contribuant à faire des jeunes du pays des citoyens responsables et formés, en participant à l’effort de rééquilibrage, le SMA est un acteur de la sécurité collective et du maintien de la paix en Nouvelle Calédonie.

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