Le tourisme en Australie
Introduction
I. Genèse de la séance
En ce qui concerne cette séquence sur « le tourisme et ses espaces » en classe de 4e, je me suis inspiré d’un travail élaboré par un enseignant d’Histoire-Géographie de 2de de l’académie d’Amiens. Ce travail concernait une séquence sur le tourisme aux Etats-Unis. J’ai décidé de garder la trame principale de ce cours et de le contextualiser pour un public d’élèves de 4e. Seule la tâche complexe a été modifiée : plutôt que de réaliser une carte synthétique du tourisme, j’ai choisi d’évaluer les élèves sur une prestation orale. Mettre les élèves en action et les impliquer dans une tâche complexe m’ont naturellement guidé vers un travail collaboratif en groupe. Voulant à tout prix me coller à la réalité du quotidien, l’idée de les faire participer à un salon du tourisme comme il y en a chaque année sur la capitale s’est imposé tout naturellement à moi. De plus, les faire travailler sur un espace régional proche comme l’Australie s’avère pertinent et motivant pour le groupe classe.
II. Compétences travaillées tout au long de la séquence
Deux catégories de compétence devront être travaillées de pair et en corrélation permanente pour plus d’efficience et d’authenticité : des compétences relatives à la Géographie mais aussi celles du CECRL. Il est nécessaire de préciser que l’ensemble de ces compétences ne pourra être évalué mais sera au minimum mobilisé par les élèves pour réaliser la tâche complexe demandée.
Compétences travaillées en Géographie :
- Situer et se situer dans le temps et l’espace
- Maîtriser de manière autonome des repères dans l’espace
- Connaître et localiser des repères spatiaux aux différentes échelles et sur des projections cartographiques variées
- Se repérer et repérer des lieux dans l’espace en utilisant des plans, des cartes et des outils de géolocalisation.
- Analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du monde
- Mobiliser des connaissances pour analyser et comprendre des documents, des textes ou œuvres témoignant des principales organisations humaines du passé ou du présent
- Exercer son regard critique sur divers œuvres et documents
- Raisonner, imaginer, élaborer, produire
- Décrire et raconter, expliquer une situation géographique ou historique, une situation ou un fait artistique ou culturel
- Élaborer un raisonnement et l’exprimer en utilisant des langages divers
- Pratiquer diverses formes d’écriture d’invention et d’argumentation
Compétences CECRL travaillées (niveau A2) :
- Utilise des structures élémentaires constituées d’expressions mémorisées, de groupes de quelques mots et d’expressions toutes faites afin de communiquer une information limitée dans des situations simples de la vie quotidienne et d’actualité.
- Utilise des structures simples correctement mais commet encore systématiquement des erreurs élémentaires.
- Peut se faire comprendre dans une brève intervention même si la reformulation, les pauses et les faux démarrages sont évidents.
- Peut répondre à des questions et réagir à des déclarations simples. Peut indiquer qu’il/elle suit mais est rarement capable de comprendre assez pour soutenir la conversation de son propre chef.
- Peut relier des groupes de mots avec des connecteurs simples tels que « et », « mais » et « parce que ».
III. Organisation de la séance : programmation, objectifs
Je prévois pour cette séquence DNL en Géographie 3 séances de 55 minutes avec ma classe de 4e, dont les objectifs sont expliqués ci-dessous :
- Séance n°1 : Découverte des études de cas
Les élèves sont répartis de manière hétérogène par groupe de 3 ou 4 élèves dans une organisation de la classe en « ilots », ce qui facilite les échanges et l’entraide entre pairs.
Chaque groupe possède une étude de cas parmi les cinq proposées, une photocopie par élève. Chaque étude possède un corpus documentaire avec des documents de natures variées : carte, publicité, texte, graphique...
Chaque élève devra rédiger les réponses du groupe au sein d’un tableau récapitulatif précisant la localisation du lieu, les activités proposées ainsi que le nombre de touristes en visite. - Séance n°2 : Mise en commun des recherches des groupes
Après un bref rappel de l’activité en cours, les rapporteurs de chaque groupe viendront présenter les résultats de leur recherche au tableau. Les élèves des autres groupes en profiteront pour compléter le tableau en leur possession. - Séance n°3 : Préparation des prestations orales + entraînement
Pour cette séance, la présence du professeur d’anglais en co-intervention serait envisageable et même souhaitable pour que les élèves soient évalués avec les mêmes exigences au niveau de l’oral.
Les professeurs et le groupe classe se mettent d’accord sur une trame de la prestation orale (introduction, localisation, description des activités, nombre de touristes, conclusion) et les élèves repartent ensuite travailler en groupe pour préparer leur exposé et se répartir les différentes parties. - Séance n°4 : Captation des prestations de chaque groupe
Dans le contexte de l’évaluation, chaque membre viendra présenter sa prestation et sera filmé à l’occasion. Le visionnage des « rushs » pourrait aider l’élève à visualiser ses difficultés et par la suite proposer une nouvelle prestation. Un travail de valorisation s’avère nécessaire pour que ce projet soit porteur de sens pour les élèves et ait un impact positif sur la vision qu’ils auront de cet enseignement bilingue.
IV. Collaboration pluridisciplinaire
Pour que la séquence proposée aux élèves soit plus porteuse de sens, une collaboration évidente a été faite avec le professeur d’anglais qui m’a aidé à contextualiser et adapter le vocabulaire parfois trop complexe pour des élèves de collège. De plus, elle a accepté de modifier sa progression pédagogique pour que le contenu de ses séances coïncide avec mon étude de cas sur l’Australie : décrire des activités, des lieux ou encore localiser un territoire, une ville.
Dans le cadre d’un projet d’enseignement pluri-disciplinaire (EPI), nous pourrions y associer le professeur de technologie : à l’aide d’un logiciel de montage video et dans le cadre d’une progression pédagogique pertinente, il pourrait travailler les prestations filmées des élèves en y insérant des décors pour donner encore plus d’authenticité à la production finale (travail sur fond vert, incrustation de titre, transitions…). De même, si un club « cinéma » ou « vidéo » est présent au collège, la collaboration de leurs membres serait la bienvenue.
Tâche complexe
titre documents joints
Le tourisme en Australie
Ateliers (études de cas)
Le tourisme en Australie
Tâche complexe