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- Doc 12a- La construction du tunnel Homer
- La construction du tunnel Homer s’est déroulée dans le cadre des grands travaux lancés dans les années trente. Il
s’agissait d’ouvrir le Milford Sound au tourisme. Le creusement dura 5 ans (de 1935 à 1940) mais la voie ne fut
réellement ouverte à la circulation qu’à partir de 1954. Le tunnel est long de 1 200 mètres.
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- Document 11 : tableau comparatif des progrès sociaux en Angleterre, en France et en Nouvelle- Zélande
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- Document 10 : des syndicats tout puissants ?
- Un docker géant tient entre ses mains les cordages de
quatre navires devant des politiciens minuscules (on
reconnaît Massey) qui essaient de le raisonner. Nous
sommes en 1919 et les dockers ont refusé de charger des
sacs de pommes de terre (on voit ceux-ci à la droite de la
caricature) car ils estiment qu’ils auraient dû être écoulés
sur le marché local.
On prête là aux dockers un pouvoir qu’ils n’ont pas
vraiment. Même si les grèves dans les ports ont été assez
nombreuses (pour la Nouvelle-Zélande), elles ont
généralement été réduites par la force.
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- Doc 9e- Les cosaques de Massey sur Adelaïde road, Wellington, en 1913
- Les « Cosaques de Massey » sont des jeunes gens majoritairement issus du monde rural, possédant un cheval et avides
d’en découdre avec les ouvriers grévistes. Recrutés par Massey pour épauler les forces de l’ordre, leur intervention fut
déterminante dans la réduction des grèves de 1913 Le 8 novembre de cette année-là, ils furent lancés contre les
grévistes dans les ports de Wellington et d’Auckland qu’ils prirent d’assaut.
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- Doc 9d- La police montée lors des grèves de Wellington, en 1913
- La police montée, ici sur Jervois Quay, à Wellington en 1913, est un bon instrument de répression contre les grèves,
même si cette année-là elle a dû être épaulée par les « Cosaques de Massey ».
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- Doc 9c- deux tracts syndicaux appelant à un rassemblement au parc Newton de Wellington (1913)
- Le tract de droite invite à protester conter l’arrestation de leaders syndicaux. Celui de gauche appelle à la solidarité vis-à-vis des
grévistes d’Auc kland. Ces grèves vont être durement réprimées.
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- Doc 9b- Marche de protestation sur Auckland (novembre 1913)
- Les Red Feds se relancent dans la lutte l’année suivante en soutenant une grève de dockers à Wellington, qu’ils réussissent à éte ndre
à plusie urs autres ports, dont Auckland. Ils sont mieux organisés. Les grèves de 1913 touchent 13 000 salariés et durent 52 jours,
mais ils se heurtent à la farouche détermination du gouvernement, qui bénéficie du soutien de la majorité de la population
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- Doc 9a- La grève de Waihi (1912)
- La grève de Waihi s’inscrit dans le cadre plus général de la lutte engagée depuis 1908 par les Red Feds contre le gouverne me nt et le
système de conciliation et d’arbitrage instauré par le gouvernement Seddon en 1894. Waihi est alors une cité de 6 000 habitants (dont
un millier de mineurs) entièrement vouée à l’extraction de l’or. Dès 1908, les mineurs de Waihi s’affilient à la Federation of Labour
et obtie nnent par la négociation quelques améliorations de leurs conditions de travail. Mais leurs leaders veulent aller plus loin et
décident de se retirer du système d’arbitrage de manière à exercer une pression plus forte sur leurs employeurs en pouvant re courir
directement à la grève. Les violences éclatent lorsque certains mineurs, bientôt soutenus par la direction de la mine puis par le
gouvernement, refusent ce retrait qu’ils jugent hasardeux. La grève est décrétée. Elle va durer cinq mois jusqu’à ce que le
gouvernement Massey utilise la manière forte pour déloger les piquets de grève. Un policier est blessé et un mineur tué par balle. Le
mouvement e st finalement maîtrisé et le travail peut reprendre alors qu’une soixantaine de mineurs grévistes sont arrêtés et de
nombreuses familles déplacées. En fait, les grévistes n’ont pas obtenu le soutien qu’ils escomptaient de la part des autre s syndicats.
Isolés, ils ne pouvaient l’emporter.
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- Doc 8 c- La contestation maorie
- La princesse Te Puea (1884-1952) est originaire du Waikato. Elle
s’occupe très tôt de l’état de santé de sa tribu et, durant la Première
Guerre mondiale, elle milite contre la conscription pour les Maoris.
Suite aux épidémies qui ont décimé les siens au début du XXe siècle
(dont la grippe espagnole de 1918, qui fit en pourcentage sept fois plus
de victimes maories qu’européennes), Te Puea, qui a recueilli une
centaine d’orphelins, décide de mobiliser son peuple atteint par le
défaitisme autour d’une grande tâche : la construction d’un village
modèle appelé Turangawaewae. Elle y fait élever une grande maison de
réunion, inaugurée solennellement en 1929 devant 6 000 invités,
travaille au maintien de la culture ancestrale en promouvant l’artisanat
traditionnel, mais aussi dote Turangawaewae d’un système d’eau
courante et de tout-à-l’égout, d’une école et d’un hôpital (ouvert en
1943). Te Puea est soutenue dans son action par Gordon Coates, qui lui
rend visite en 1928 alors qu’il est premier ministre et par Apirana Ngata
(voir plus loin). Sa démarche fait tâche d’huile dans beaucoup de tribus
du Waikato qui se prennent davantage en charge.
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- Doc 8 b- La contestation féministe
- Katherine Wilson Malcolm (1848-1934) est née à Liverpool. Elle est
fille de banquier. Elle rejoint la Nouvelle-Zélande en 1869 où sa famille
s’installe à Christchurch. En 1871, elle se marrie à Walter Allen
Sheppard, un membre de la municipalité de Christchurch. Très tôt, elle
s’investit dans la lutte sociale dans les rangs de congrégations
religieuses. En 1885, elle rejoint la Women’s Christian Temperance
Union, qu’elle dirige deux ans plus tard. Les six années qui suivent la
voient combattre sur tous les fronts pour obtenir aux femmes le droit de
vote. Elle gagne ce dur combat en 1893. Elle poursuit son action
militante jusqu’à sa mort, en 1934, en Nouvelle-Zélande mais aussi en
Europe où elle est invitée par des ligues féministes pour parler de son
expérience.
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- Doc 8a- La contestation syndicale
- Andrew Millar (1855-1915) est né en Inde. Il arrive en Nouvelle-
Zélande en 1870 et s’engage dans la marine. Devenu capitaine dans la
marine marchande, il est nommé secrétaire du syndicat des gens de mer
en 1887. En 1889, il fonde le Maritime Council qui regroupe le gens de
mer, les dockers, les mineurs et les cheminots. C’est lui qui conduit la
dure grève de 1890 qui se solde par un échec. Il abandonne alors l’action
syndicale sur le terrain et entre en politique. En 1893, il devient député
libéral. En 1906, il rejoint le cabinet Ward avec le portefeuille de
ministre du travail, de la marine, des échanges et des chemins de fer. Il
doit alors s’opposer aux revendications des Red Feds contre le système
d’arbitrage et perd toute crédibilité dans les rangs syndicaux. En 1912,
déçu par son parti qui ne le soutient pas dans ses ambitions politiques (il
visait le poste de Premier), il regagne les rangs du Reform Party de
Massey. Il meurt en octobre 1915.
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- Doc 5b- Moanataiari Valley : le campement de la Caledonian gold mine (années 1880)
- La Moanataiari Valley est située près de Thames, dans l’île du Nord. La région de Thames est vers 1880 un des grands
centres aurifères de Nouvelle-Zélande et l’extraction de l’or durera jusque dans les années 1950. C’est près de la
Moanataiari Valley que se trouve la ville de Waihi où s’est déroulé en 1912 la grève de mineurs la plus dure qu’ait
jamais connue la Nouvelle-Zélande (voir ci-après).
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- Doc 5a- Grey Valley : salle des machines et ateliers de la Blackball Coal Mining company’s (1902)
- Grey Valley se trouve dans le Westland, dans l’arrière pays de Greymouth. L’extraction charbonnière y a débuté en
1864. Elle est devenue l’activité principale de la région dans les années 1880, et ceci jusqu’à nos jours. Une première
voie ferrée reliant le bassin minier à Brunner, sur la côte ouest, a été construite en 1876. En 1923, une autre voie ferrée
traverse la chaîne alpine pour mettre le gisement en connexion avec le port de Christchurch, sur la côte est.
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- Doc 4c- Micky Savage
- MJ Savage (1872-1940) est un homme d’origine modeste,
né en Australie, qui s’est fait connaître comme un des
leaders des Red Feds dans les mouvements de grève qui
se sont développés avant-guerre sous le gouvernement
Massey. Elu député en 1919 dans les rangs des
Travaillistes, il ne tarde pas à s’imposer en tant que
politicien habile, généreux, idéaliste et …sentimental. Le
nouveau Premier ministre « respire davantage les ventes
de charité que les barricades » dira plus tard à son sujet un
historien néo-zélandais. Les idées défendues par Savage
présentent un mélange de keynésianisme, de socialisme
(celui de Pember Reeves) et d’humanitarisme. Savage
meurt le 27 mars 1940 des suites d’un cancer, alors qu’il
vient d’engager la Nouvelle-Zélande dans la Seconde
Guerre mondiale aux côtés du Royaume-Uni. Cet ardent
pacifiste reçoit alors les honneurs militaires en même
temps que la compassion de tout un peuple.
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- Doc 4b- William Massey
- William Massey, dit « Farmer Bill), est à l’origine un
fermier de Mangere (banlieue d’Auckland). Ce
presbytérien d’origine irlandaise est un personnage froid,
rigoriste, obstiné, mais honnête et habile en politique. Il
s’impose à la tête du Reform Party qui remporte les
élections de 1912 et sera premier ministre de 1912 à sa
mort, en 1925. Massey est un terrien qui se méfie
énormément du monde des villes et de l’industrie. Par
ailleurs, il affiche un indéfectible attachement envers
l’empire britannique. Ses méthodes de gouvernement et sa
manière de régler les conflits sociaux ont souvent été sans
nuance, mais lui ont permis de maintenir un certain ordre
dans le pays
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