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L’année 1940 en Nouvelle-Calédonie

vendredi 31 janvier 2014 par Romain DERNONCOURT
  Sommaire  

 Introduction

Problématique : Qu’est-ce qui amène les Néo-Calédoniens à rallier la France Libre qui défend les valeurs de la République ?

Moyennant quelques aménagements selon les niveaux, cette séance peut être utilisée :

  • En classe de 1èreS / ES/ L : pour les premières S (nouveau programme 2014) : Thème 3 Histoire « la République française face aux enjeux du XXe siècle » Question « la République, trois Républiques ». Contextualisation : « Le ralliement de la Nouvelle-Calédonie à La France libre et ses combats pour la libération ». Pour les 1re ES/L (programme 2013) Thème 5 Histoire « les Français et la République ».
  • En classe de 1re STMG : Thème 1 Histoire « la France et la République 1880-1945 ». Sujet d’étude programme adapté expérimental 2013 « l’année 1940 en Nouvelle-Calédonie ; la problématique du ralliement à la France Libre »
  • En classe de 1re Bac Pro : Thème 4 Histoire « De l’État français à la IVe République (1940-1946) » Contextualisation « l’année 1940 en Nouvelle-Calédonie ; la problématique du ralliement à la France Libre »

Dans tous les cas de figure, on se servira de cette séance pour travailler avec les élèves autour de l’analyse et/ou l’étude critique de documents selon les modalités de l’épreuve du baccalauréat.

Capacités et méthodes : identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de production) prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document ou du corpus documentaire, cerner le sens général d’un document ou d’un corpus documentaire, et le mettre en relation avec la situation historique ou géographique étudiée, critiquer des documents de types différents, réaliser une synthèse.

Place de la séance dans la séquence :

Pour les 1re S/L/ES : Dernier thème d’histoire abordé dans le programme, elle a été précédée d’une séance consacrée à l’enracinement républicain :

Place de la séance dans la séquence :

Elle est immédiatement précédée par une heure consacrée à l’année 1940 en France métropolitaine qui permet de poser des préalables importants :

L’esprit des programmes :

  • Il n’est pas anodin de remarquer que cette question n’est pas envisagée dans le thème général de la Seconde Guerre mondiale, ni dans celui du rôle de la colonie dans la guerre (questions déjà préalablement abordées) mais dans le thème de la construction et l’enracinement républicains.
  • Même si plusieurs éléments distincts amènent au ralliement « précoce » de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre, l’idéal républicain et sa défense sont prépondérants et servent de base à la mobilisation progressive de l’ensemble de la colonie.
  • Quelque soit la série avec laquelle cette séance est travaillée, la problématique générale doit ainsi montrer quels sont les motivations néo-calédoniennes, les acteurs du ralliement et surtout l’attachement constant aux idéaux républicains dont fait preuve la Nouvelle-Calédonie.

 Mise en activité 1

I) Les hésitations des premiers mois (juin-septembre 1940)

Document 1
Cette affiche fut placardée dans les rues de Londres quelques jours après l’appel du 18 juin 1940. Elle reprend les grands thèmes du discours du général de Gaulle.
Cette affiche fut ensuite diffusée dans l’ensemble de l’empire colonial français et en Nouvelle-Calédonie.

Document 2
Article de La France australe, mercredi 11 septembre 1940

Dès juin 1940, différents comités patriotiques favorables à de Gaulle se forment en Nouvelle-Calédonie. Début septembre, un seul comité présidé par Michel Vergès est créé le Comité de Gaulle.

Michel Vergès
(1898-1964)

Notaire, né à Nouméa le 22 décembre 1898. Études de droit à Paris où il prend sa licence. Il fait la guerre de 1914-1918 comme engagé volontaire et y mérite la médaille militaire et la croix de guerre. Il revient ensuite à Nouméa. Patriote ardent, il jouera un rôle important lors du ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre. Le 19 septembre 1940, il préside le comité de Gaulle qui se rend maître de la situation et permet au gouverneur Sautot de prendre le gouvernement. Il meurt à Dumbéa le 4 octobre 1964.

Document 3
Les « cinq mousquetaires » au monument aux morts de Nouméa, le 14 juillet 1940

Le gouverneur Pélicier d’abord favorable à la poursuite de la guerre aux côtés des Britanniques, semble de plus en plus hésitant et refuse de célébrer le 14 juillet 1940 dans la colonie. 5 civils néo-calédoniens Louis Boissery, Charles Chatelain, Jean Gadoffre, Roger Gervolino et Marcel Kollen (que l’on va rapidement appeler les cinq mousquetaires) organisent cependant une cérémonie au monument aux morts de Nouméa. Les partisans du général de Gaulle marquent ainsi leur intention de continuer la lutte et leur mécontentement vis-à-vis du gouverneur.

Document 4
Une autre vision de l’attachement à la France, une proclamation des Vichystes calédoniens

titre documents joints

L’année 1940 en Nouvelle-Calédonie

31 janvier 2014
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1.4 Mo

Présentation de la séquence


L’année 1940 en Nouvelle-Calédonie

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576.6 ko

Mise en oeuvre en 1re ES-L


L’année 1940 en Nouvelle-Calédonie

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765.2 ko

Mise en oeuvre en 1re STMG


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