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Les sociétés face aux risques dans le Pacifique et l’aide des forces armées

Attention : cet article n’est plus conforme aux programmes en vigueur.

Problématique :
De quels moyens disposent les îles Wallis et Futuna pour lutter contre les risques naturels majeurs ?

Place dans les programmes :

  • de cinquième en géographie l’homme face aux risques majeurs.
  • de troisième, dans le cadre du cours d’éducation civique sur la défense nationale en montrant l’aide fournie par les forces armées lors d’une catastrophe naturelle.
  • de terminale CAP en géographie les sociétés face aux risques.

Démarches :
Il est souhaitable de conduire cette étude avec un exemple de catastrophe locale (partir d’un exemple comme celui du cyclone « Toma » de mars 2010).
Cette étude amène les élèves à manipuler plusieurs documents. Les élèves travaillent sur des photos, des cartes, des textes, des affiches de prévention. De plus la culture du risque est une nécessité absolue dans l’archipel (séisme, cyclone, raz de marée). On peut aussi solliciter les représentants de l’État pour expliquer le rôle du plan ORSEC. Ceci permet aussi de mettre en exergue toutes les formes de solidarité.

Termes et notions à dégager à partir de l’étude :
Risque majeur, cyclone, solidarité, plan ORSEC, prévention

Déroulement de la séance :
Elle se déroule en 3 phases :

  • Première phase : une étude de cas celle du cyclone « Toma » à Futuna en mars 2010.
  • Deuxième phase : la multiplicité des acteurs.
  • Troisième phase : les moyens de prévention.

 Première partie : étude de cas cyclone « Toma ».

Les élèves verront les conséquences d’un cyclone. L’occasion de leur rappeler la fréquence de la période cyclonique dans la zone.

 Deuxième partie : la multiplicité des acteurs.

Les élèves dégagent au travers des différents documents comment se manifestent et se mettent en place les secours en constatant que les acteurs sont multiples.
Les élèves verront aussi les courants de solidarité.

  • Les acteurs institutionnels : le préfet (le plan ORSEC), l’armée.
  • Les ONG : la croix rouge.
  • La diaspora Wallisienne et Futunienne en Nouvelle-Calédonie et en métropole.

 Troisième partie : les moyens de prévention.

Au travers des consignes données en cas de cyclone dans l’annuaire téléphonique de l’île, les élèves dégageront les attitudes à adopter en cas d’alerte. (construction d’un tableau à double entrée que faire avant, pendant, après).

 Dossier documentaire

Document 1. Image satellitale de l’oeil du cyclone « Toma »


Photo : MODIS/NASA

Document 2. Destruction d’un fale traditionnel, cyclone Toma, mars 2011


cliché Marc Soulé

Document 3. Les risques majeurs en Océanie


Source : Jean-Christophe Gay, dossier documentaire et pédagogique avec transparents, L’Océanie intertropicale, SCÉRÉN-CDP Nouvelle-Calédonie, 2008

Document 4. Nouveau départ pour Futuna

Chargé de 200 tonnes de vivres et de matériel, le batral Jacques-Cartier part aujourd’hui de Nouméa en direction de Futuna, où la reconstruction se poursuit après le passage du cyclone Tomas.

« L’aide de l’Etat à Futuna n’est pas juste ponctuelle, mais elle s’inscrit dans la durée », insiste Christian Chassaing, directeur de cabinet du haussariat, devant le bâtiment de transport léger (batral) Jacques-Cartier. Vendredi, près de 200 tonnes de vivres et de matériel ont été chargées à bord du navire de la marine, à la pointe Chaleix. Après un premier convoi le 27 mars, le batral repart cette fois avec « un mois de vivres » fournis par l’Etat : « Les cultures vivrières ont été entièrement détruites à Futuna. Le temps qu’elles reprennent, cela peut prendre encore six mois, explique Christian Chassaing. Pour assurer l’approvisionnement en nourriture sur place, un conventionnement sera bientôt passé entre l’Etat et la Croix-Rouge. »

Encore six mois sans cultures vivrières : A bord également, quelques 90 tonnes de mobilier scolaire et de matériaux de construction fournis par la province Sud pour restaurer notamment les maisons communes détruites par le cyclone à la mi-mars. Le Secours catholique a aussi saisi l’opportunité pour acheminer 15 tonnes de tôles et de bois de charpente : « Nous avons identifié 200 familles parmi les plus démunies pour aider à la reconstruction de leurs maisons qui ont perdu leur toit, précise Patrick Cardinaud, président de l’association. Nous envoyons également une trentaine de réfrigérateurs pour aider les Futuniens à conserver leur poisson. » Une aide permise par les nombreux dons des Calédoniens, « qui doivent se poursuivre » (*). L’association futunienne de Magenta profite également du Jacques-Cartier pour venir en aide aux sinistrés. Sous la houlette du lieutenant-colonel Meillan, le batral déchargera sa cargaison le 10 mai à Futuna. Son retour à Nouméa est programmé le 14 mai. Le bâtiment ramènera la trentaine de militaires du GSMA partis fin mars, ainsi qu’une dizaine d’hommes du Rimap qui se sont envolés ce week-end en renfort à bord d’un Casa. Après le 10 mai, les entreprises locales de travaux publics resteront seules à l’oeuvre sur place, « car après la phase d’urgence qui s’achève, il s’agit de la phase de reconstruction lourde ».
Sylvain Amiotte

(*) Secours catholique : 8 rue Berthelot, Vallée-du-Tir. Tél : 27 11 19.

Source : les Nouvelles calédoniennes du 3 mai 2010

Document 5. Consignes en cas de cyclone

Source : annuaire téléphonique de Wallis et Futuna 2012


titre documents joints

Les sociétés face aux risques dans le Pacifique et l’aide des forces armées

16 août 2012
info document : PDF
1.3 Mo

Une activité en classe de cinquième


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