HG/NC Le site académique d'histoire-géographie de Nouvelle-Calédonie

L’année 1940 en Nouvelle Calédonie

samedi 17 juillet 2010 par Isabelle AMIOT

 II - SUPPORT DOCUMENTAIRE

Document 1 : affiche de juin 1940
Cette affiche fut placardée dans les rues de Londres quelques jours après l’appel du 18 juin. Elle reprend les
grands thèmes du discours du général de Gaulle : la dénonciation de l’armistice du 22 juin 1940 et le rôle du
maréchal Pétain, l’appel à la résistance « de tous les Français où qu’ils se trouvent », cette dernière
expression pouvant concerner plus directement les Néo-Calédoniens.
Document 2 : les « cinq mousquetaires », le 14 juillet 1940.
Le gouverneur Pélicier n’a pas organisé de cérémonie officielle pour le 14 juillet 1940. Ce sont donc cinq
Néo-Calédoniens Louis Boissery, Charles Chatelain, Jean Gadoffre, Roger Gervolino et Marcel Kollen que
l’on va rapidement appeler les « cinq mousquetaires » qui décident de faire un dépôt de gerbe au monument
aux morts de Nouméa. Des drapeaux français et anglais sont alors promenés dans les rues de Nouméa.
Marcel Kollen déclare alors : Nous voulons montrer notre désir de poursuivre la lutte aux côtés de la
Grande-Bretagne. Vive le général de Gaulle, chef suprême des armées françaises libres. Vive la Nouvelle-
Calédonie. Vive l’Angleterre.

Document 3 : conclusion du rapport Bayardelle, octobre 1940, Bulletin de la Société des Études Historiques
de la Nouvelle-Calédonie n° 20, 1974.

CONCLUSION

Le 19 septembre 1940, la Nouvelle-Calédonie a tourné une page de son histoire en liant son destin au sort
de la lutte menée par la Grande-Bretagne contre l’Allemagne et l’Italie. Sa population, dans un élan quasi
unanime a rejeté le contrôle du Gouvernement métropolitain de Vichy pour se placer sous l’autorité du
Général de Gaulle et s’associer à la lutte continuée par l’Empire britannique.
Trois mois d’agitation ont précédé ce ralliement.
Trois mois au cours desquels Nouméa a connu des heures graves vécues dans une atmosphère qui par
moment pouvait faire craindre, sinon l’émeute, du moins de sérieux désordres.
Est-ce à dire que le mouvement ne ralliait pas la majorité de l’opinion publique et que son succès n’ait
dépendu que de la pression étrangère exercée, comme on a voulu le prétendre, à l’aide de moyens
financiers.
Rien ne paraît plus inexact.
La chronologie des faits exposés montre qu’en réalité, l’annonce de la débâcle française a amorcé deux
mouvements qui se sont développés sur des plans distincts et n’ont fusionné qu’après le départ du
Gouverneur Pélicier.
En effet, alors que, dès le 21 juin et dans les jours qui vont suivre, l’Administration, le Conseil Général, les
organismes représentatifs et l’opinion publique unanime prenaient nettement position pour la continuation
de la lutte aux côtés des Britanniques, la nouvelle de l’effondrement de l’autorité métropolitaine déterminait
un mouvement revendicatif d’autonomie administrative, financière et économique qui trouvait, dans des
aspirations déjà anciennes, l’expression d’un mécontentement né du sentiment de la servitude économique
de la Colonie et de la tutelle administrative trop étroite exercée par la Métropole.
Servitude injustifiable qui ne tenait compte ni de la géographie ni des intérêts légitimes d’une population
blanche consciente de son sacrifice à l’économie impériale.
Sujétion excessive à l’Administration centrale de la Rue Oudinot, dont les initiatives souvent dépourvues
d’opportunité annihilaient les efforts d’organisation des gouverneurs.
Il était fatal que toutes ces maladresses et toutes ces déceptions devaient amener avec la certitude de
l’impuissance métropolitaine une réaction qui trouva son expression dans le manifeste rédigé dès le 24 juin
par MM. Vergès, Prinet et Moulédous et présenté le 22 juillet au Conseil Général appuyé de plus de mille
signatures.
Cette revendication d’autonomie aurait dû être prise en considération. Elle aurait pu être canalisée et
dirigée vers une réalisation susceptible d’apaiser les esprits en sauvegardant les principes et les
institutions existantes. Sa méconnaissance fut à l’origine du grave malentendu qui déborda le Conseil
Général pris entre la poussée exercée par les éléments remuants de la population et le Chef de la Colonie
se refusant à toute collaboration sérieuse avec l’Assemblée qui exacerba les rancunes personnelles
amassées par les maladresses du gouverneur Pélicier et aboutit enfin au départ de ce dernier, chassé de
la Colonie à la suite d’une sévère délibération du Conseil Général.
Cependant le manifeste revendicatif ne trouvait pas d’écho profond dans la population et si l’on excepte le
groupe de manifestants habituels du chef-lieu, il semble qu’à la fin du mois d’août, le mouvement ne devait
pas trouver à Nouméa et encore moins dans les centres de l’Intérieur les appuis nécessaires à un
aboutissement.
D’ailleurs, dans sa séance du 19 août, le Conseil Général s’en était remis à une commission du soin de
mettre au point la réorganisation présentée en termes vagues par le manifeste.
Ce renvoi à une commission fixait le sort de la question.
C’est alors que prend corps un deuxième mouvement, celui-ci en faveur du rattachement de la colonie à la
France Libre.
Si, à Nouméa, les engagements pris par le Gouverneur Pélicier et par le Conseil Général de demeurer
fidèle à l’alliance anglaise ne paraissait pas avoir plus de valeur qu’une manifestation sans suite probante,
dans les centres de l’Intérieur, par contre cet engagement avait été pris au sérieux et le silence des
populations n’était en réalité, que l’attente du ralliement promis par le Chef de la colonie.
La désignation du Colonel Denis en qualité de Gouverneur est accueillie comme une provocation. Dans la
brousse « on ne comprend plus ». « L’Administration et le Conseil Général se sont formellement engagés à
continuer la lutte alors qu’officiellement on demeure attaché au Gouvernement métropolitain ». Tel est le leitmotiv général que tout fonctionnaire ou conseiller général en déplacement dans la colonie
s’entend reprocher parfois avec violence.
La visite de Sir Harry Luke, l’annonce du ralliement des colonies du Cameroun, de l’Afrique Équatoriale, les
difficultés croissantes du commerce consécutives à l’interdiction de la touchée du Nouméa par les lignes
de navigation soumises au contrôle britannique, les événements de l’Indochine qui font revivre le spectre
de la mainmise japonaise, enfin le sentiment unanime de la faiblesse et de l’impuissance de Gouverneur
Denis, brusquement placé en face de questions dont il ignorait même jusqu’à l’existence, emportent dans
la conviction de tous que le pays ne peut plus attendre de salut que dans se soumission pure et simple à
l’autorité du général de Gaulle.
Avec une rapidité inouïe, les mots d’ordre circulent, les Comités se forment, le référendum un moment
envisagé est devenu inutile.
Les dirigeants du précédent mouvement revendicatif donnent tout leur concours au « Mouvement de
Gaulle ».
Dès la mi-septembre, le ralliement de la colonie est devenu une certitude et sa réalisation n’est plus
conditionnée que par la résistance qu’opposera le Gouverneur appuyé par les forces dont il dispose.
On a vu la valeur de cette résistance et l’usage fait par le Gouverneur Denis des forces dont il avait reçu et
accepté la mission de se servir pour défendre et maintenir la souveraineté du Gouvernement métropolitain
sur la colonie.
Le 19 septembre 1940 a consacré la rupture des relations de la Nouvelle-Calédonie avec la France
métropolitaine. Rupture voulue certes, douloureusement ressentie, mais acceptée avec la conviction d’un
devoir patriotique et la certitude de retrouver un jour après la victoire britannique qui ne fait ici de doute
pour personne, la Patrie française.
Prétendre, comme l’a fait dans son ordre du jour du 25 août, monsieur le Commandant de Quièvrecourt,
que le but réel du ralliement « est l’annexion pure, simple et définitive de la Calédonie par l’Australie » est
une monstrueuse contre-vérité et une injure gratuite qui ne sera pas oubliée de sitôt.
En réalité, la Nouvelle-Calédonie ne pouvait échapper à son sort. Toutes les considérations politiques,
sentimentales ou autres ne peuvent prévaloir contre la conception géographique qui s’impose comme un
fait brutal.
Entourée de pays étrangers, privée de communications maritimes avec la France et l’Indochine, la colonie
ne peut prétendre à la vie sans l’assentiment britannique.
Mais la Nouvelle-Calédonie demeure française par toutes les fibres de ses habitants, blancs et indigènes et
si, dans un jour de malheur une puissance étrangère quelle qu’elle soit, prétendait à une annexion même
déguisée, sur cette terre lointaine, la plus faite à l’image de la France, il n’y aurait plus qu’une seule volonté
de résistance et la même unanimité se trouverait pour défendre les couleurs nationales.
Les Calédoniens veulent rester Français et nul ne peut contester ou mettre en doute la sincérité de leur foi
patriotique.
Quoiqu’il advienne, il faudra leur tenir compte de cette sincérité et de cet attachement à la Patrie française.

Nouméa, octobre 1940.

André Bayardelle est le secrétaire général de la colonie jusqu’en janvier 1941. Il écrit dans une note
liminaire à son rapport : « dans le désarroi moral qui suivit l’annonce de la défaite, la Nouvelle-Calédonie a
vécu des moments incertains qui ont profondément troublé la quiétude habituelle de la Colonie en
bouleversant sa vie politique. La relation qui va suivre ne se propose pas de rapporter dans le complet
détail des événements dont le dénouement s’est inscrit par le ralliement de la Colonie à l’autorité du Chef
des Français Libres. Simple exposé des circonstances et des actions établi à l’aide de notes personnelles,
prises au jour le jour, et des comptes-rendus de la presse locale, cette chronologie, volontairement
dépouillée de tout commentaire personnel, n’a d’autre but que de fixer pour l’avenir les faits saillants d’une
page d’histoire calédonienne en marquant les responsabilités encourues par tous les protagonistes de
l’action ».

Document 4 : biographies extraites de Calédoniens de Patrick O’Reilly, Société des Océanistes n°41, Paris,
1980.

  • Michel VERGÈS
    (1898-1964)

Notaire. Michel-Jean-Ernest Vergès est né à Nouméa le 22 décembre 1898. Études de droit à Paris où il
prend sa licence. Fait la guerre de 1914-1918 comme engagé volontaire et y mérite la médaille militaire et
la croix de guerre avec deux citations. Notaire à Nouméa. Patriote ardent, il jouera un rôle important lors du
ralliement de la Calédonie à la France Libre. Le 20 septembre 1940, il préside le comité de Gaulle qui se
rend maître de la situation et permet au gouverneur Sautot de prendre le Gouvernement. Décédé à
Dumbéa le 4 octobre 1964.

  • Henri SAUTOT
    (1885-1963)

Gouverneur des colonies. Henri Camille Sautot né le 5 mai 1885 à Bourbonne-les-Bains (Haute Marne).
Études à l’université de Nancy. Commis des affaires indigènes en 1909. Administrateur des colonies le 1er
juillet 1922. Gouverneur par intérim des îles St Pierre et Miquelon en 1929. Commissaire-résident de la
France, aux Nouvelles-Hébrides, le 19 mars 1933. Gouverneur par intérim des ÉFO, le 16 avril 1935.
Assure dès le 20 juillet 1940, à Port-Vila, le ralliement des Nouvelles-Hébrides à la France libre. Nommé
par le général de Gaulle, le 13 septembre 1940, gouverneur de la Nouvelle-Calédonie avec mission de
« rallier » l’Archipel au Gouvernement de la France Libre, à Londres. Appuyé par le croiseur australien
Adélaïde et soutenu une fois débarqué à Nouméa par le Comité de Gaulle, la grande majorité de la
population urbaine et 700 broussards descendus de l’intérieur, exécute sa mission le 19 septembre 1940
en destituant le colonel Denis. Calme les esprits ; réorganise l’administration ; supprime provisoirement le
Conseil général élu et le remplace par un Conseil d’administration nommé […]. Renvoyé de Nouvelle-
Calédonie en 1942 par l’amiral Thierry d’Argenlieu, haut-commissaire de la France dans le Pacifique, il
gouverne l’Oubangui-Chari jusqu’en 1946. Revenu en Nouvelle-Calédonie en novembre 1946, il est élu
membre du Conseil municipal puis maire de Nouméa en mai 1947. […] Il est décédé le 25 mars 1963.

Henri SAUTOT

Michel Vergès comme Henri Sautot sont deux personnalités incontournables du Ralliement de la
Nouvelle-Calédonie à la France Libre. Le premier agit directement dans la colonie en tentant de convaincre
la population de la nécessité d’une autonomie pour la colonie avant de prendre la tête du Comité de Gaulle
et le second est l’envoyé spécial du général de Gaulle pour le ralliement des colonies françaises du Pacifique

Document 5 : article de La France australe, le mercredi 11 septembre 1940.

Ralliement
La France australe, le mercredi 11 septembre 1940

À partir du mois d’août 1940, des comités patriotiques se réclamant du général de Gaulle sont créés pour
préparer le ralliement comme le Comité néo-calédonien pour aider à la libération de la France. Ces
associations œuvrent pour que les Néo-Calédoniens adhérent aux idées de la France Libre. Elles vont
fusionner avec le Manifeste à la population à la veille du Ralliement.

Document 6 : les Broussards défilent dans Nouméa, le 19 septembre 1940
ALIBERT Pierre et BROU Bernard, Histoire du gaullisme en Nouvelle-Calédonie, Édition de l’atelier,
Nouméa, 1983.
Document 7 : les Broussards bloquent les points stratégiques de la ville de Nouméa.
paru dans Les Nouvelles Calédoniennes (30 mai 2000)

Descendus à Nouméa dans la nuit du 18 au 19 septembre 1940, les Broussards en nombre tentent
d’entrer dans Nouméa en armes. Dans un premier temps, ils sont contraints de se désarmer à l’entrée de
la ville. Dans un second temps, ils forcent les barrages militaires mis en place par le lieutenant-colonel
Denis et pénètrent en armes dans la ville. Lors du passage des Broussards dans le chef-lieu, les habitants
les encouragent dans leur démarche et se joignent à eux. Les carrefours principaux de la ville sont
bloqués pour contrôler les actions du gouverneur Denis et l’obliger à capituler.

Document 8 : le drapeau tricolore hissé sur l’hôtel de ville de Nouméa
DALY Henri, Nouvelle-Calédonie, porte-avions américains dans les Mers du Sud, SEH n° 60, 2002

Le 19 septembre 1940, une foule composée des Broussards et d’habitants de Nouméa hisse au fronton
de la l’hôtel de ville du chef-lieu un drapeau tricolore frappé d’une croix de Lorraine représentant la
France Libre. Les Néo-Calédoniens montrent déjà leur volonté de se rallier à la France Libre, avant
même l’arrivée d’Henri Sautot.

Document 9 : l’arrivée du gouverneur Sautot, 19 septembre 1940
photo parue dans Les Nouvelles
Calédoniennes du 30 mai 2000

Lorsque le gouverneur Sautot arrive à Nouméa, après avoir quitté les Nouvelles-Hébrides sur un navire
australien l’Adélaïde, le matin du 19 septembre 1940, il est accueilli triomphalement par la population.
Une foule en liesse et patriote conduit Sautot au palais du gouverneur. Sautot annonce alors
officiellement le ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre.

Document 10 : la journée du 19 septembre 1940 relatée dans la France Australe.

Une manifestation calédonienne

La presse locale, dont La France australe, s’empresse de relater, le jour même, le déroulement du 19
septembre 1940. Toutes les péripéties de la journée sont présentées et également les acteurs du
ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre.

Document 11 : les troupes du chef Naisseline
DALY Henri, Nouvelle-Calédonie, porte-avions américains dans les Mers du Sud, SEH n° 60, 2002

Le grand chef Henri Naisseline est le premier à répondre à l’appel de la France Libre et à la demande de
recrutement de volontaires mélanésiens par le gouverneur Sautot. Il se rallie au général de Gaulle le 11
octobre 1940, fait hisser un drapeau de la France Libre à la chefferie de Netché et ouvre des listes
d’engagement de volontaires. Le 16 octobre 1940, il lance à la radio un appel aux autres chefferies pour
qu’elles se rallient également au général de Gaulle et à la France Libre.

Document 12 : Une cérémonie coutumière de déclaration de guerre à l’Allemagne. Une lettre du capitaine Dubois , Bulletin de la SEH-NC, N° 111, p. 20.

À Lifou, pour le district de Loëssi (chefferie Boula), la déclaration de la guerre à l’Allemagne fut faite
concrètement par le régent Boula Tait tenant par la main le jeune Henri Boula, grand chef de sang, en
présence du Résident, le médecin-capitaine Rioux et du porte parole du Général de Gaulle. La
cérémonie fut conforme à la coutume et elle eut lieu sur l’esplanade de la chefferie devant tous les
membres de la société autochtone rassemblée, chacun selon son rang de dignité et d’autorité : petit
chefs (chef de village), chefs de clans (des gens de la terre et des gens de la mer) hommes debout et
femmes à croupetons. Une longue sagaie, enfumée dans la case ancestrale, était plantée avec, en
tête, des tresses de paille terminées par des nœuds. Autant que de petites chefferies, avec une tresse
plus longue pour la grande chefferie. Après ouverture de la cérémonie par le représentant du grand
chef, les orateurs de tradition prirent la parole au nom de chaque petit chef, celui-ci marquant son
adhésion en arrachant le nœud correspondant à son village. Le dernier à faire parler son représentant
et à arracher le nœud correspondant fut le grand chef qui marqua ainsi sa décision, parlant au nom de
tous ses sujets de Loëssi, de se considérer en guerre avec les ennemis de la Mère-Patrie. Un bougna
marquant la solidarité sociale eut ensuite lieu, après dépôt des offrandes par toutes les familles.
Reprenant ensuite son bâton de pèlerin, le porte parole du général de Gaulle recueillit les adhésions
des districts de Gaïcha (chefferie Zéoula) et de Wet (chefferie Sihaze) car chacun entendait conserver
son autonomie.

Le lieutenant-colonel Broche arrivé à Nouméa le 12 novembre 1940 est chargé de recruter des
volontaires européens et mélanésiens pour former le bataillon du Pacifique. L’appel à la Résistance est
diffusé dans les chefferies de la Nouvelle-Calédonie, des îles comme de la Grande Terre. Broche
sillonne les tribus pour trouver des volontaires. Des chefferies s’engagent aux côtés de la France Libre et
organisent une cérémonie coutumière de déclaration de guerre à l’Allemagne.


titre documents joints

L’année 1940 en Nouvelle Calédonie

18 août 2010
info document : PDF
1.2 Mo

Cette contribution scientifique peut être utilisée pour les classes de première, séries L, ES, S et STG.
Son application pédagogique dépend des orientations données par les textes d’accompagnement de
chacun des niveaux concernés.


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