[SPIP 1.8] introduit une puissante fonctionnalité permettant d’insérer dans les textes des formules de mathématique complexes, en utilisant la syntaxe de TEX/LaTEX.
Cette fonctionnalité permet par exemple d’afficher une formule comme celle-ci :
Notez bien : l’utilisation de cette méthode nécessite, évidemment, de connaître la syntaxe des formules dans TEX. Syntaxe qui n’est pas simple...
Des images dans le texte
Le principe technique de cette méthode consiste à transformer chacune des formules en image, image qui est ensuite affichée dans le texte. C’est actuellement la méthode la plus simple et efficace pour afficher des formules mathématiques complexes sur une page Web.
Pour l’heure, l’affichage de formules mathématiques sur des pages Web grâce au standard MathML n’est absolument pas viable, l’implémentation de MathML dans les navigateurs étant totalement erratique. La solution retenue par SPIP (l’intégration d’images représentant les formules) est actuellement la seule qui garantisse que tous les visiteurs d’un site verront correctement les formules mathématiques.
Il est important de comprendre que, dans SPIP, seules les formules sont transformées. Il n’est pas question, en particulier, d’utiliser les macro-fonctions de TEX pour réaliser la mise en forme du document. Il s’agit ici d’un outil destiné à intégrer des formules mathématiques à l’intérieur d’un document codé selon les habitudes de SPIP.
Syntaxe dans SPIP
La syntaxe dans SPIP consiste à placer la partie de texte concernée par le traitement entre les pseudo-tags suivants :
<math>
...
Ici on extrait les formules mathématiques...
...
</math>
Puisque seules les formules mathématiques sont traitées, on peut en réalité ajouter
<math>...</math>
de manière très large (en clair : on peut ajouter<math>
tout au début du texte, et</math>
tout à la fin...).La seule incompatibilité sera le cas où l’on souhaite afficher le symbole « dollar » ($) dans le texte, ce symbole étant utilisé pour délimiter les formules. (C’est la raison, en réalité, de l’existence des codes
<math></math>
.)
À l’intérieur de ces pseudo-tags, on code ensuite les formules de mathématiques selon les normes de TEX, en les encadrant de dollars ($) ou de double-dollars ($$) pour les formules centrées.
Voici un exemple :
On peut insérer des matrices :
; on peut placer des fractions, telles que
,
; utiliser des lettres grecques
,
,
,
,
; centrer des formules complexes :
que l’on pourra coder ainsi :
Le système est limité à l’affichage de formules mathématiques. De ce fait,
toutes les autres fonctions de TEX sont désactivées. Parmi la plus
importante interdiction : il n’est pas possible de définir ses propres
macros (\def...{...}
est désactivé)
et les macros utilisées en dehors des formules mathématiques ne seront pas
reconnues. À l’usage, on trouvera d’autres limitations, en se souvenant
toujours que le but est d’intégrer des formules mathématiques dans ses textes,
et rien de plus...
Pour les webmestres
Les équations sont traitées en mode client-serveur : les formules sont envoyées à un serveur, qui retourne à votre site les fichiers graphiques de ces équations. (Évidemment, les fichiers sont sauvegardés sur votre système, et l’échange n’a lieu qu’une seule fois par équation.)
Pour plus d’informations sur le système utilisé, vous pouvez consulter les pages du Wiki sur LaTeX et les serveurs LaTeX. Vous y trouverez notamment les explications pour monter votre propre serveur d’équations, afin de ne plus dépendre de notre serveur central.