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L’âge industriel en Nouvelle Zélande du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle

samedi 17 juillet 2010 par Michel LEXTREYT

 II- EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE

 1- Rappel des textes d’accompagnement des programmes

1.1- Classe de première des séries L / ES
I – L’âge industriel et sa civilisation du milieu du XIXe siècle à 1939
1- Transformations économiques, sociales et idéologiques de l’âge industriel, en Europe et dans les pays neufs.
Le phénomène majeur est la croissance économique. On présente le processus d’industrialisation et les
transformations économiques et sociales qui lui sont liées. Il s’agit de saisir les évolutions et les ruptures
majeures sur près d’un siècle et non d’examiner le détail de la conjoncture. En privilégiant le cas français, on
étudie les courants qui tentent d’analyser la société industrielle pour l’organiser ou lui résister (libéralisme,
socialisme, traditionalisme, syndicalisme). On montrera par ailleurs comment des pays comme l’Australie et
surtout la Nouvelle-Zélande ont développé des expériences sociales originales qui en ont fait de véritables
laboratoires.

1.2- Classe de première de la série S
I – L’âge industriel en Europe et dans les « pays neufs » du milieu du XIXe siècle à 1939
2- La société de l’âge industriel.
Le phénomène majeur est la croissance économique. On présente le processus d’industrialisation et les
transformations scientifiques, techniques, économiques, sociales et idéologiques qui lui sont liées. Dans tous les
cas, il s’agit de saisir les évolutions et les ruptures majeures. On peut présenter, comme illustration de ce
thème, l’expérience néo-zélandaise.

1.3- Classe de première de la série STG
III – Diffusion et mutations du modèle industriel à partir de l’Europe
A – Capitalisme, société industrielle, culture européenne à la conquête du monde (milieu XIXe siècle – milieu
XXe siècle).
B – Modèle industriel et changement social du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle
Sujet d’étude au choix : le mouvement ouvrier.
Le mouvement ouvrier est appréhendé à travers son évolution et la diversité de ses manifestations dans l’espace.
On prend appui sur les expériences australienne et néo-zélandaise. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont
été de véritables laboratoires économiques et sociaux dans les premières décennies de la révolution
industrielle. On en montre les principaux aspects.

 2- Indications de mise en oeuvre

Dans les séries générales, on envisage cette question sous l’angle large de la révolution industrielle et de ses
effets sur les transformations techniques, économiques, sociales, idéologiques… Dans les séries technologiques,
l’accent est porté sur l’étude du monde ouvrier.
Quelle que soit la série, la problématique générale conduit à montrer que dans un pays neuf comme la Nouvelle-
Zélande la révolution industrielle et les mouvements ouvriers qui l’accompagnent prennent une dimension
particulière et se démarquent de ce que l’on connaît dans la « vieille Europe ».

2.1- Dans les séries générales
On s’attache tout d’abord à montrer les caractères généraux spécifiques de la révolution industrielle en Nouvelle-
Zélande. On se penche ensuite sur les spécificités de l’action syndicale avant de déboucher sur les réalisations en
matière d’avancée sociale. Une étude sur la société duale peut également être conduite.
On peut imaginer le plan suivant (parmi d’autres).

Introduction : présentation du contexte :

  • un pays neuf, isolé et avant tout rural
  • une révolution industrielle relativement tardive
  • un monde ouvrier composé d’immigrants récents, imprégnés d’idées marxistes, mais minoritaires dans
    le pays et accueillis avec suspicion et réticence par le monde colonial en place.

I- Les manifestations scientifiques et techniques de la révolution industrielle

  • la révolution dans les campagnes (évolution du matériel agricole)
  • le développement de l’industrie minière
  • les progrès dans les communications
  • quelques grands chercheurs (Rutherford…)

II- Le monde ouvrier, entre lutte et conciliation

  • partir de l’Industrial Conciliation and Arbitration Act. En dégager les implications (dialogue plutôt
    qu’affrontement). Dire en quoi on a pu reprocher à ce texte d’être paternaliste.
  • montrer que si ces dispositions ont permis un vrai dialogue social, elles n’ont pu empêcher des
    mouvements de contestation, parfois violents, toujours réprimés (on montre pourquoi).
    III- La société néo-zélandaise en mutation
  • De grandes avancées sociales : les deux grandes vagues de réforme (années 1890 et années trente) ;
  • Une société duale : entre l’entrée dans le welfare state des populations d’origine européenne et la
    marginalisation des populations maories.
    Conclusion : un modèle original.

Dates repères :
1893 : le vote des femmes, Kate Sheppard
1894 : l’Industrial Conciliation and Arbitration Act.
1912 : les grèves de Waihi

Notions
Conservateurs, Libéraux, Travaillistes
Système de conciliation
Protection sociale

Problématiques possibles
En quoi la révolution industrielle en Nouvelle-Zélande représente-t-elle un cas spécifique ?
En quoi la révolution industrielle en Nouvelle-Zélande diffère-t-elle des expériences européennes ?
Quels sont les principaux caractères de la révolution industrielle en Nouvelle-Zélande ?

2.2- Dans les séries technologiques
On axe beaucoup plus l’étude sur le monde ouvrier, sans pour autant faire l’économie du contexte spécifique
dans lequel il évolue.
La séquence peut être articulée de la manière suivante :

Introduction : présentation du contexte :

  • un pays neuf, isolé et avant tout rural
  • une révolution industrielle relativement tardive
  • un monde ouvrier composé d’immigrants récents, imprégnés d’idées marxistes, mais minoritaires dans
    le pays et accueillis avec suspicion et réticence par le monde colonial en place.

I- Analyse des modalités de la lutte : le système de conciliation et ses limites :

  • partir de l’Industrial Conciliation and Arbitration Act. En dégager les implications (dialogue plutôt
    qu’affrontement). Dire en quoi on a pu reprocher à ce texte d’être paternaliste.
  • montrer que si ces dispositions ont permis un vrai dialogue social, elles n’ont pu empêcher des
    mouvements de contestation, parfois violents, toujours réprimés (on montre pourquoi).

II- De grandes avancées sociales

  • les grandes réformes de la fin du siècle
  • les grandes réformes des années trente.

III- Des limites toutefois : les mouvements ouvriers ne touchent pas les populations maories, très marginalisées.

Conclusion : un modèle néo-zélandais ?

Dates repères :
1893 : le vote des femmes, Kate Sheppard
1894 : l’Industrial Conciliation and Arbitration Act.
1912 : les grèves de Waihi

Notions
Conservateurs, Libéraux, Travaillistes
Système de conciliation

Protection sociale
Problématiques possibles
En quoi la Nouvelle-Zélande représente-t-elle un cas particulier dans l’histoire du mouvement ouvrier ?
Pourquoi peut-on dire que la Nouvelle-Zélande a été un laboratoire économique et social ?


titre documents joints

L’âge industriel en Nouvelle Zélande du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle

17 août 2010
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2.1 Mo

Le dossier documentaire


L’âge industriel en Nouvelle Zélande du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle

17 août 2010
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Cette contribution scientifique peut être utilisée pour les classes de première, séries L, ES, S et STG. Son application pédagogique dépend des orientations données par les textes d’accompagnement de chacun des niveaux concernés.


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