Proposition de mise en oeuvre du thème 3 du programme d’histoire de la classe de 5e
Doc.1. Le peuplement austronésien de la Nouvelle-Calédonie.
À partir de 1500 avant J.-C., des populations de langues austronésiennes venues d’Asie du Sud-Est, arrivent dans le Nord de la Mélanésie déjà peuplé. Une nouvelle tradition culturelle, dite austronésienne ou Lapita se met en place. À partir de 1200 avant J.-C., des navigateurs austronésiens partent vers le Sud de la Mélanésie et les îles qui sont le plus à l’Est.
Leur arrivée dans les îles est prouvée par la présence de poteries Lapita aux décors géométriques pointillés. […] Certains motifs ressemblent à des labyrinthes, d’autres représentent des visages humains stylisés (ils sont) réalisés sur des assiettes, des plats sur pied, des pots avec une carène. Ces poteries devaient avoir un rôle lors des cérémonies et des échanges.Histoire de la Nouvelle-Calédonie cycle 3, février 2007.
Doc 2. Le premier millénaire de peuplement
Les archéologues s’accordent actuellement pour considérer que le premier peuplement du sud de la Mélanésie, au-delà des îles Salomon, ne date pas de plus de 3 200 ans et correspond à l’arrivée en Océanie lointaine de populations parlant des langues austronésiennes. Ce premier peuplement est marqué archéologiquement en Mélanésie et en Polynésie occidentale par la présence de poteries pointillées Lapita ainsi que d’autres ensembles céramiques.
La date de la plus ancienne arrivée humaine austronésienne en Nouvelle-Calédonie se situe, d’après les dernières synthèses, entre 1 100 et 1 000 ans avant J.-C. (Sand 1995, 1997b). Durant le premier millénaire de peuplement furent fabriquées différentes traditions céramiques, nommées Lapita (pointillé), Podtanéan (imprimé au battoir) et Puen (incisé) […]Les sociétés pré-européennes de Nouvelle-Calédonie et leur transformation historique. L’apport de l’archéologie, Christophe Sand / Jacques Bole / André Ouetcho, 2000
