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La Nouvelle-Calédonie aujourd’hui : mutations et perspectives, rayonnement régional.

dimanche 1er août 2010 par Jean-Bernard FAYARD

 III SUPPORT DOCUMENTAIRE

N.B. Le choix des documents proposé ici n’est nullement exclusif ni impératif. Tous les
documents ne sont pas à intégrer dans la séance, le professeur utilise ceux qui servent le
mieux son projet de leçon.
Le commentaire des documents a été intégré dans la mise au point scientifique. Le
questionnement est laissé au libre arbitre de l’enseignant.

Document 1.

Contribution des secteurs et des branches d’activité au PIB néo-calédonien en 1998 et en 1999.
Source ITSEE

Document 2. La Nouvelle-Calédonie : un archipel présentant un déséquilibre majeur
entre Nouméa, la Brousse et les îles.

La population est très inégalement répartie sur le territoire calédonien et présente une densité moyenne très faible.
Ainsi, la seule agglomération de Nouméa regroupe 60 % de la population et la densité moyenne est de 11
habitants/km2 . Cette faible densité s’explique en partie par la présence de la chaîne centrale, pratiquement inhabitée.
Une opposition majeure dans l’organisation de l’espace existe sur la Grande Terre entre l’agglomération de Nouméa,
rassemblant 120 000 personnes (communes de Nouméa, du Mont-Dore, de Dumbéa et de Païta), et le reste de la
Grande-Terre, que les Calédoniens appellent « la brousse ». [...]
La répartition des infrastructures est largement calquée sur celle de la population, même si les efforts de rééquilibrage
du territoire depuis les accords de Matignon de 1988 ont contribué à mettre en place des équipements en brousse et
aux îles Loyauté. […]
Dans le domaine de la santé, la quasi-totalité des praticiens du secteur libéral ainsi que les plus gros équipements se
trouvent à Nouméa : Centre hospitalier territorial Gaston-Bourret (avec un nouveau plateau technique inauguré en
2000), centre hospitalier spécialisé Albert-Bousquet, trois cliniques privées.[…]
Le schéma est le même en matière d’équipements scolaires. Nouméa rassemble plusieurs lycées publics comme
privés, une université (1 800 étudiants environ), les quelques formations post-baccalauréat et des organisations
assurant différentes actions de formation professionnelle, initiale ou continue.

Chantal Le Guillou dans L’Outre-mer Français dans le Pacifique, 2003.

Document 3. Nouméa, un centre capital.

Le système nickel, par sa tradition métallurgique, les infrastructures routières, portuaires et
les commerces qu’il oblige à créer, est depuis longtemps à la base du développement de
l’agglomération de Nouméa. (…)
Depuis le boom de 1969-1972, le poids économique de la métallurgie du nickel et des
services urbains a entraîné la concentration des deux-tiers de la population du Territoire dans
l’agglomération de Nouméa. (…)
La ville-capitale de Nouméa accueille 36000 des 49000 actifs (hors agriculture) travaillant
dans le territoire. Par son port en eau profonde édifiée après remblaiement de l’isthme situé
entre petite et grande rades, transite la totalité des importations et les exportations.
Pratiquement toutes les petites et moyennes industries s’y localisent : des ateliers de chimie,
d’habillement, de menuiserie, des imprimeries, de petits chantiers navals (situés dans la
presqu’île de Ducos). (…)
La grande industrie y est présente tant par l’usine métallurgique (Doniambo), que par deux
usines thermoélectriques, une imprimerie et des dépôts de carburants. Tout le panel des
activités tertiaires y est représenté : les grandes banques et les compagnies d’assurance
(Centre-ville, Quartier latin), les grandes maisons de commerce et d’import-export (les hyper-
marchés et les grandes surfaces d’achat – quartiers Nord et Ducos), enfin les services publics,
c’est-à-dire le Haut-Commissariat, l’Assemblée territoriale (1), les services administratifs,
l’hôpital (Centre-ville), les collèges, les lycées et le centre universitaire (Pointe de l’Artillerie,
Anse-Vata, Magenta), la CPS et l’ORSTOM (2) (Anse-Vata), les Postes &
Télécommunications et la gare routière (Baie de la Moselle), le stade et l’aérodrome
(Magenta). (…) Pour leur part, les grands hôtels, l’aquarium, le casino, s’établissent le long
des plages de l’Anse-Vata et de la Baie des Citrons.

(1) Actuel Congrès de Nouvelle-Calédonie
(2) Actuel IRD Institut de recherche pour le développement

Source : « Géo-Pacifique des espaces français »-1994

Document 4.

Carte de l’économie de la Nouvelle-Calédonie.
Source : Atlas d’Outre-mer, SCEREN, Nathan-2006.

Document 5. Tableaux de statistiques sur les activités agricoles néo-calédoniennes.

a)

Les mutations de l’agriculture néo-calédonienne.
Source : DAVAR (Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales)
et ISEE (In stitut de la statistique et d es études économiques)

b)

L’évolution de la valeur de la production agricole et des importations des produits agricoles.
Source : DAVAR et ISEE

c)

L’évolution des principales productions agricoles végétales commercialisées (en tonnes).
Source : DAVAR

Document 6. La place du nickel calédonien sur le territoire et dans le monde.

a)

La filière calédonienne nickel en 2003

b)

Estimation des principales réserves de nickel en 20036
Source : CNUCED

c)

Estimation de la production de nickel en 2003 (répartition géographique).
Source : INSG

Document 7. Mines et métallurgie en Nouvelle-Calédonie.

a)

Production métallurgique
Source : SME

b)

Centres miniers et usines métallurgiques à la fin de 2003.

Document 8 a et b. Les projets métallurgiques.

a)

Comparaison synthétique des deux projets d’usines métallurgiques.
Source : IEOM, 2004. Réactualisé en avril 2006

b) Goro Nickel,un projet contesté.

Nouvelle-Calédonie : les actions contre Goro Nickel se poursuivent

Les actions des opposants au projet Goro Nickel d’Inco, fermé depuis plus de deux semaines, se son t multipliées
mardi en Nouvelle-Calédonie, suscitant une inquiétude grandissante du groupe canadien.
« A Toronto, ils comprennent de moins en moins ce qui se passe et se demandent si on va faire fonctionner une
usine de cette envergure, de plus de deux milliards de dollars », a déclaré à l’AFP, Ron Renton, directeur général
de Goro Nickel, filiale calédonienne d’Inco.
Le gigantesque chantier de Goro Nickel, qui vise à construire une usine hydrométallurgique de nickel de 60 000
tonnes d’ici fin 2007 dans le sud de la Caléd onie, est bloqué depuis plus de deux semaines par des militants du
comité autochtone Rheebu Nuu (l’œil du pays).
Une opération commando a fait quelques 10 millions de dégâts le 2 avril, selon la direction de l’entreprise, avant
des actions sporadiques sur les routes. A cause de ce climat d’insécurité, Goro Nickel a fermé son chantier et pris
des mesures de chômage partiel.
Au moment des incidents, environ 1 700 personnes travaillaien t sur le site.
Pour Rheebu Nuu, Goro Nickel est une « poubelle industrielle ». Son secrétaire général, Raphaël Mapou,
réclame l’annulation de l’arrêté de la Province Sud autorisant la construction de l’usine et la création d’un
« fonds patrimoine autochtone » pour réh abiliter les sites.
Le rejet en mer des effluents de l’usine contenant des métaux et un taux de manganèse est le principal grief de
Rheebu Nuu.
A la demande de Rheebu Nuu, la Province Sud a demandé une contre-expertise au Centre européen de recherche
et d’enseignement des géosciences de l’environnement (Cerege), dont les résultats sont attendus en octobre…

mardi 18 avril 2006 – Agence France Presse

Document 9 a, b, c ,d et e. L’activité touristique en Nouvelle-Calédonie.

a)

Flux touristiques vers la Nouvelle-Calédonie en 2003, selon le pays de résidence.
Source : ISEE

b)

Répartition de la dépense touristique.
Source : ISEE

c)

Évolution du nombre des touristes depuis 1994.
Source ISEE

d)

Le secteur touristique par province (nombre d’entreprises et de salariés liés à l’activité touristique).

e)

Carte du tourisme en Nouvelle-Calédonie.
Source :Atlas de l’Outre-mer,Nathan-2006

Document 10 a, b, c.. Quelles perspectives pour le tourisme en Nouvelle-Calédonie ?
Source : article des Nouvelles calédoniennes du 13 novembre 2004.

a) Les premières pistes.

b) Promotion internationale : parler d’une seule voix.

c) Une situation préoccupante.

La situation de l’activité touristique en Nouvelle-Calédonie peut se résumer en un mot : stagnation. Les chiffres
sont éloquents. En 1984, le territoire a accueilli 91 500 touristes. Conséquences des Événements, il a fallu
attendre 1996, soit 1 » ans, pour retrouver de nouveau ce chiffre avec 91 100 touristes. Mais depuis 6 ans, la
fréquentation touristique plafonne autour de la barre des 100 000 touristes, barre qui ne sera sans doute même pas
franchie cette année. Car ces dernières années, la plupart des marchés émetteurs de la région, Japon, Australie et
Nouvelle-Zélande, ont soit stagné, soit régressé. Jusqu’au marché métropolitain, le premier en nombre avec
environ 30 000 visiteurs qui constitue une préoccupation sérieuse puisque, à la fin septembre de cette année, il
affiche une baisse de 10 %. Pendant ce temps, la Polynésie passait de 166 000 à 213 000 visiteurs, et Fidji
(malgré les événements politiques qui ont secoué l’archipel) de 319 000 à 431 000.

Document 11 a,b,c.. L’aquaculture en Nouvelle-Calédonie.

a)

Production de crevettes de mer (en tonnes).
Source : Groupement des fermes Aquacoles.

*Estimation
b)

Exportations des produits de la mer (en millions de F CFP).
Source : Direction des Douanes

c) Une aventure technique et humaine.

Source : article des Nouvelles calédoniennes du 27 avril 2004.

Document 12 a,b,c. Les échanges extérieurs de la Nouvelle-Calédonie (Source : ISEE).

a) Évolution des exportations calédoniennes.

b) Évolution de la valeur des importations.

c) Évolution des échanges extérieurs.

 IV ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE

  • La Nouvelle-Calédonie en 2003, Institut d’émission d’outre-mer, édition 2004.
  • Bilan économique et social de Nouvelle-Calédonie 2003, Institut de la statistique et
    des études économiques de la Nouvelle-Calédonie.

- L’outre-mer français dans le Pacifique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française,
Wallis-et-Futuna, ouvrage collectif de 2003.

- L’Education civique en Nouvelle-Calédonie, classeur pédagogique par un collectif
d’auteurs, CDP Nouvelle-Calédonie 2001.

- Cahier d’activités dirigées d’histoire-géographie et d’éducation civique (BEP). CDP
2000.

- Géo-Pacifique des espaces français .Coédition Géopacifique-CTRDP -1994

- Le tourisme enseigné au collège. CDP -1998

- Atlas d’Outre-mer. Nathan -2006

Jean-Bernard Fayard, novembre 2005.


titre documents joints

La Nouvelle-Calédonie aujourd’hui

1er septembre 2010
info document : PDF
3.1 Mo

Document d’accompagnement du programme de troisième réalisé en 2005. Concerne l’économie calédonienne.


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